KIMAPLU

Deux Grains Nobles, sinon rien !
Deux Grains Nobles, sinon rien !

 

 

Le dernier qui m’a plu : Vouvray

Domaine Vigneau-Chevreau (SGN 1989 et 1990)

 

C’était à Joué lès Tours, faubourg sans grand tapage,

 dans les jardins du Jézé ....

 

Pardon à l’immense Gustave pour ce plagiat, mais effectivement les caves creusées à même le calcaire sous le jardin du Dr. Jézégabel abritaient dans les années ’70 la réserve de vin de Vouvray de feu cet opthalmologue. Ma mère en est ressortie plusieurs fois bien ... mûre, tantôt à pied, tantôt dans une brouette.

 

 

 

Il faut dire que « le père Leray », vigneron au Domaine de La Cave à la Biche, était un intime de la maison et que ses « Quarts du Bouchet » et autres y coulaient à flots.

 

Plus tard, lorsque j’animais avec quelques amis – dont Michel Ingels et William Druez, fidèles de la Coume Majou – une petite structure qui organisait du groupage de vin de France pour un club d’amateurs (« Les Amis du Vin »), nous avions importé leurs produits, mais aussi ceux du Domaine Champalou et du Domaine Vigneau-Chevreau. Récemment, la sélection/tris/tries de grains nobles que ces derniers ont produite en 1989 et en 1990 a refait surface. Les robes sont évidemment en train de foncer, peut-être un peu vite même, car les teintes orangées pointent le bout du nez. Les nez sont très frais par contre : plus sur le foin et le lys pour le 1990, plus botrytisé pour le 1989. En bouche, le même rapport existe, avec un fruité fin pour le 1990 et plus de matière et de profondeur pour le 1989. Il me semble que le 1989 est supérieur, et pourra encore attendre, tandis que je m’en vais ouvrir à bonne cadence les bouteilles du 1990 qui me restent.

 

Pour la Vioque – que je reconduis à la gare du TGV dans une demi-heure – il s’agit bien d’un « vin de taffetas », le bon Rabelais avait mille fois raison.

 

 

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