SOUS TON LITRON

Marie-Christine, je suis sous, sous ... sous ton litron !
Marie-Christine, je suis sous, sous ... sous ton litron !

 

 

 

Perpignan, ville à la dérive, mais ville attachante.

 

 

 

Le département des P.O. est devenu la zone la plus pauvre de France : économie n’offrant pas ou si peu de travail, aimant pour tous les assistés de France et de Navarre grâce à son climat et à sa beauté, homeland des alternatifs de tout poil, et même des paumés plumés ou déplumés ne cherchant pas à se remplumer ....

 

 

 

 

 

Mais aujourd’hui, Perpignan était belle. Elle fêtait son « Vi Nou », prétexte à déambuler dans les petites rues du quartier de la Loge, prétexte à croiser Patrice Ey, le maraîcher de St Estève – enfin je crois l’avoir reconnu, il s’est laissé pousser une barbe noire de 4 jours qui lui va bien – derrière son stand de vin primeur, prétexte à observer du coin de l’oeil Pierre Torrès en train de dédicacer son dernier ouvrage devant la vitrine de la librairie Torcatis – je ne l’ai pas dérangé, prétexte à regarder passer au loin les belles de toutes carnations, de toutes couleurs, de tous formats, de tous horizons, de toutes convictions ....

and my head keeps spinning !

Elles se pavanent, s’exhibent, c’est jour d’esbrouffe et de show-off. On sent que les ramblas ne sont pas si loin.

Malheureusement, je n’ai pas trop le temps de flâner. Le courrier et la comptabilité ont du retard, la cave est un vrai capharnaüm – propre mais sens dessus dessous et je déteste cela – et surtout : on décuve une petite moitié de la vendange lundi matin et je n’ai toujours pas résolu le casse-tête du logement des vins. La coule ne peut pas rester en creux or je n’ai pas assez de garde-vins, et je ne sais toujours pas où mettre les presses. Je pense que la nuit qui vient sera pleine de gamberge.

Toutefois, j’ai rejoint pour un instant Christine qui faisait goûter notre vin bourru aux rares passants de la rue Grande-la-Réal, située à une encablure de la foule agglutinée autour des bouteilles de primeurs. Elle a reçu la visite de « notre peintre », M. J-P Dulucq, un artiste installé à Perpignan qui choisit comme sujet principal les façades de la vieille ville. Il part cette semaine dans l’Aveyron et voulait emmener une bouteille de ce vin en devenir ... pour les châtaignes. Qu’à cela ne tienne, je lui ai tiré un litron tout trouble, y ai ajouté deux gouttes de solution et il a reçu comme consigne de ne pas le laisser traîner ! Je pense qu’il n’y a aucun risque.

 

Ne dites rien à Christine au sujet des passantes,

elle croit toujours que seuls les hommes attirent mon regard.

Enfin, elle me le laisse entendre.

En fait, elle déteste partager, ne fût-ce qu’une seconde, mon attention.

Bizarres, les femmes, je ne m'y ferai jamais.

 

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Commentaires: 2
  • #1

    gus (samedi, 22 octobre 2011 21:24)

    Bahhh,
    si on s'attarde sur les belles passantes,c'est pas not'faut' mais à caus' de tonton Georges et de "la crabe":
    http://www.youtube.com/watch?v=C27QQXWle6c
    Bonne fin de vinif !

  • #2

    Clifford (samedi, 21 juillet 2012 19:00)

    I was looking for something similar, I am very grateful you have shared this subject