LA LOUTE COULE !!!!!!

 

 

 

 

Très difficile d’écrire mon billet aujourd’hui.

 Non, je ne suis pas en panne d’inspiration mais il y a TANT de sujets que j’aimerais traiter.

Or, j’ai bossé comme un âne – pas un catalá borro – et suis assez content mais ... n’ai néanmoins pas réussi à terminer la moitié de ce que j’aurais dû achever.

 

 

 

 

 

 

 

Avant tout, tandis que je fixais des supports pour les gros tuyaux à marc ou à vendange, au scellement chimique, j’ai écouté à la radio locale le reportage de la finale de la Coupe du Monde de rugby. Comme je n’y connais rien – mais bien plus que la moitié des interviewés d’après-match quand même – je me garderai bien de faire des commentaires techniques. Je remarque simplement que ni les reporters, ni les joueurs interrogés, ni surtout Marc Lièvremont n’ont jugé utile d’insulter l’arbitre ou de le rendre responsable de la défaite du XV bleu. Certains ont émis une légère réserve, avec retenue. Par contre, presque tous les auditeurs ont pointé du doigt LA cause de cette défaite : l’abominable – selon eux – arbitre sud-africain.

Un grand bravo à tous les joueurs français et à leurs coachs et un grand carton rouge au public français, minable comme toujours : vous êtes des boeufs, messieurs, mais cela, le monde entier le sait depuis longtemps. Les « fromages qui puent » ont en sport aussi une « mentalité qui pue ».

Et bravo aux Blacks qui ont su gérer la pression.

Mon commentaire final : les pharmaciens, les kinés et les médecins du sport des deux nations utilisent sans doute des produits similaires, pour que leurs poulains – bonne comparaison - finissent dans un mouchoir de poche. Tiens, et si les noir-jaune-rouge s’essayaient au rugby de haut niveau ? Avec le « pot belge », on a notre chance !

 

Plus intéressant (voir l’illustration du jour), j’ai déjà écoulé aujourd’hui – le marc égouttera toute la nuit, pour être pressuré demain et non présuré comme je l’ai lu ailleurs ! – une ... Loute d’enfer. Il y a 10 hl d’un carignan aromatique, gras, intense et qui, même avant la FML (*), semble très harmonieux. Sa composition est quelque peu différente de celle de l’an passé. Bien sûr, la parcelle de 1922 de Alt de Coume Majou y joue le premier rôle, mais je lui ai adjoint en partie les FANTASTIQUES raisins récoltés sur le Roc Blanc cette année (à plus de 16° mais très équilibrés).

 

Enfin, Carla Bruni est rentrée chez elle.

Jacques Dumortier aussi. Et je pense que Smaïn Ben Soussan a fait de même, comme Dieter von Metternich, Pieter Janssen, Hidalgo Diaz Garcia, Goran Matchulevitch, Boris Romanov et Pilou.

Pilou est le ratier de José, mon collaborateur. Et il est fugueur.

Fascinant, non ?

 

(*) La fermentation malo-lactique (FML), pour mes lecteurs plus amateurs de vin que chimistes, est un processus bactérien souhaitable dans les vins rouges qui en diminue le caractère acide désagréable. Il remplace, en proportion stoechiométrique, une molécule d’acide malique au goût assez vif et tranchant par une molécule d’acide lactique, plus plaisant au goût.