DANS L'EN-BUT DU LION

Michael Fernandez et un - petit - visiteur vigneron
Michael Fernandez et un - petit - visiteur vigneron

 

 

 

 

 

Presque 10 jours de route au total

et un séjour en Belgique très profitable.

 

 

 

PREMIERE ETAPE : Waterloo,

la chaussée de Bruxelles, ses trottoirs ouverts,

 son bitume fumant ....

 

 

 

 

 

 

 

Et un Michael fumant de rage lui aussi : le bulldozer et le marteau-piqueur, le rouleau compresseur et l’asphalteur, tous lui ont fait tomber les bouteilles des étagères, glisser la marchandise des présentoirs et l’ont forcé à nettoyer et à renettoyer sans relâche son parquet, tout cela sans compter la boue aux chaussures des clients, l’impossibilité de se garer et le vacarme assourdissant.

 

Pourtant, notre étape à Waterloo fut des plus agréables. Sa clientèle naissante (une petite année de présence) répondit « présent » à l’invitation et ni Christine ni moi n’avons arrêté un seul instant de présenter la Coume Majou. Bien plus, j’ai reçu la visite de Joseph Paulus, ancien General Manager de Beecham Pharma pour la Belgique (puis de GSK), qui fut pendant trois ans mon patron et sut endiguer mes extravagances de jeunesse avec tact mais fermeté, et d’un ancien élève du CERIA, prénommé Philippe je crois, qui a ouvert au Parvis de Saint-Gilles un bar à vin très sympathique : « Le Bar à Gilles ». On reparlera de l’un comme de l’autre sur ce blog.

 

Je pense que le créateur de « L’Accent Catalan » a découvert des clients intéressés par nos vins, convertis à la capsule à vis et ... n’hésitant pas à « bourse délier » pour de la qualité. Il faut dire qu’il a réalisé, lui l’homme d’Elne, une sélection remarquable de produits du Roussillon (et de la Catalogne espagnole aussi, à la marge). J’espère le convaincre de référencer mes Vins Doux Naturels également. Actuellement, c’est un gros producteur, aux initiales inscrites à la craie dans le coteau maurynate, qui remplit son rayonnage. L’honnêteté me force à dire que ses vieux millésimes oxydatifs sont d’excellente qualité et que le sommet de gamme actuel ne souffre d’aucune critique. Le propriétaire en lui-même et moi entretenons cependant des relations peu cordiales, d’une part; le fruité explosif de mes vins, d’autre part, représente une expression de l’appellation absente de sa gamme.

 

Enfin, nous avons fait plus tard dans l'après-midi la connaissance de sa compagne, apparition resplendissante sous les éclairages très réussis du magasin. Grandement intéressée par le vin, curieuse, de même que sa charmante maman, elle m’a bombardé de questions et j’ai tenté d’y répondre, subjugué. Christine, inquiète de me voir perdre pied, s’est vue rassurée par mon affirmation sincère que ma sollicitude attentive provenait uniquement de mon désir de faire plaisir à l’épouse d’un client aussi sympathique et intéressant et que son charme indéniable ne m’avait même pas frappé, tout absorbé que j’étais à remplir mon rôle commercial. Je n’avais même pas remarqué qu’elle portait avec élégance une belle paire de bottes (une à chaque pied !)....

 

Le croira qui voudra !

 

 

 

 

PS : Comme pour nos autres contacts,

une page spéciale apparaîtra bientôt sur mon site,

décrivant le commerce de Michael.

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Thierry Charlier (mercredi, 23 novembre 2011 18:56)

    Christine s'est vue rassurée

  • #2

    Thierry Charlier (mercredi, 23 novembre 2011 18:59)

    Cette petite imperfection n'enlève rien au plaisir que j'ai eu à lire "en rafale" les quelques nouveaux billets parus depuis ton retour dans le 66
    PS Remarque que désormais je sais que rafale ne prend qu'un "f"

  • #3

    Luc Charlier (jeudi, 24 novembre 2011 14:09)

    Très exact, cher frère.
    Un jour que j’assistais à un gala à la Chapelle Protestante de BXL, Hopkinson Smith s’arrêta de faire vibrer les choeurs de son luth au passage conjugué d’un métro en sous-sol et d’un jet dans le ciel. Il déclara : « Parrr le seul pouvwouar de l’imaginationg’, il faut oublier les brrruits de la vil’ ! » et reprit son chant là où il l’avait laissé. Magique.
    Ici, par le seul pouvoir de l’informatique, j’ai gommé la petit faute d’orthographe !