MAJOU 2008 : FAISONS LE POINT

Mon caviste préféré
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Une description de la

Cuvée Majou 2008

 

On la montre beaucoup pour l’instant : à Paris, à Waterloo, à La Panne et elle plaît, partout.

 

Cette cuvée, riche de 4.000 à 8.000 cols suivant le millésime, c’est à dire en fonction de la quantité de pluie qui nous est offerte, représente typiquement le vin que j’avais envie d’élaborer.

 

 

 

 

Certains ne l’aiment pas – ce qui est leur droit le plus absolu. Moi, elle traduit fort bien mes goûts personnels : une robe foncée ; un nez ouvert sur le fruit, les épices de la garrigue, la lignée empyreumatique et les terpènes ; une bouche à l’entame pleine et grasse, au corps puissant, à la finale tannique mais fine et acide. En somme, comme je l’ai dit souvent, un Châteauneuf avec de la finesse et de l’élégance en plus !

 

Elle naît de grenaches implantés sur les finages de l’aire d’appellation Maury et sur Estagel, et de vieux carignans estagellois. En fonction du millésime, on lui a adjoint un peu de syrah, comme l’exige le décret d’appellation jusqu’en 2008.

 

En 2005, une grosse majorité de grenaches lui ont conféré un robuste soutien tannique et alcooleux : un « Maury sec » avant la lettre.

En 2006, un rien de fluidité en plus, un peu de finesse supplémentaire apporté par le carignan et un décuvage plus précoce (25 jours environ) l’ont rendue plus souple.

En 2007, expérience aidant, les qualités des deux millésimes précédents se retrouvent.

 

Dans le millésime 2008, de très petit rendement (12 hl/ha sur ce vin), c’est le fruit qui saute au nez : de la cerise, des baies rouges, du cassis. Ensuite, la bouche ronde et grasse nous fait croire à un vin facile. Pourtant, la finale apporte une masse de tannins très soyeux. Ce Majou la joue finaud : bonne à tout faire, et prêt à tout.

 

J’aime !

 

NB : le Guide Hachette 2012 lui a décerné une étoile ...

et pas mal de compliments.

 

 

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