SWEET LITTLE SIXTEEN

Tout premier contrôle des harnachements
Tout premier contrôle des harnachements

 

 

Pourquoi ce blog ne pourrait-il pas servir à ma catharsis personnelle également, comme tant d’autres se servent des réseaux sociaux à cette fin ?

 

L’image qui l’illustre représente votre serviteur à Pâques 1973.

 

 

 

 

J’avais 16 ans et venais de devenir « leiding », càd membre du groupe des moniteurs, dans un camp de vacances hollandais pour sales gosses fortunés,

Pony Centrum Edda Huzid,

 dans le Gelderland.

 

 

Un certain nombre de Belges venaient y perfectionner leur néerlandais,

des bourgeois rotello- ou amstellodamois y laissaient leur progéniture

et on y montait 3-4 heures par jour (en promenade à l’extérieur), on nageait,

on bavardait, on flirtait gentiment, on chantait, on gratait la guitare.

Beaucoup de tabac roulé et pas de shit à l’époque, pas du tout.

 

J’y ai passé parmi les plus sensationnelles heures de mon adolescence comme participant. Ensuite, on m’y a donné la charge de l’entretien de la piscine, de la propreté de la sellerie, des clôtures et des stabulations libres (35 poneys islandais en liberté). Je menais les promenades équestres et réparais généralement « tout ce qui n’allait pas ».

Je consolais parfois aussi les jeunes filles en détresse, de manière moins officielle. J’étais candidat au candida, en quelque sorte.

 

Deux vieilles femmes allemandes, qu’on supposait veuves de guerre, établies en Hollande depuis longtemps, y partageaient et leurs vies et la direction de l’affaire: Tante Heidi et Tante Erna.

Cela s’est arrêté brutalement, à ma grande tristesse,

lorsque « Ma et Pa Budding » ont racheté le tout.

Lui avait été cuisinier dans la marine au long cours et représentait l’archétype du Hollandais comme les Belges se les imaginent : travailleur, courageux, fruste, rustre, âpre au gain, matérialiste, incapable de la moindre élévation et dépourvu de tout sens romantique. On appelle cela « un Kees ».

Elle, c’était sa femme, la patronne, et elle voyait tout ... surtout ce qu’elle n’aurait pas dû voir. Amen.

Je n’ai jamais souhaité y retourner une seconde fois après le passage du flambeau.

 

Et l’âge adulte a commencé ....

 

 

On continuera la saga de temps à autre. Normal, c’était des poneys d’Islande !

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Thierry Charlier (mercredi, 28 décembre 2011 11:01)

    Et le tout illustre par une photo de kwicka.... Une autre jument folle !

  • #2

    Luc Charlier (mercredi, 28 décembre 2011 16:20)

    Et quelle élégante trotteuse elle était !
    Il fallait Dritta ou Skuggi pour faire mieux.

  • #3

    Carola Puddy-Henny (mardi, 09 octobre 2012 18:33)

    Sweet memories