ET COUME MAJOU BXL, ALORS ?

 

 

 

 

Mon frère m’a indirectement obligé à écrire le billet le plus difficile

 depuis l’existence de ce blog.

Le co-responsable en est Gérard Garroy, le collaborateur de mon

agent bruxellois, Bernard Poulet SA.

Je m’explique sur ces deux points.

 

 

 

 

1. Thierry, vétérinaire établi à l’avenue Charles Quint, non loin des locaux de feu « Le Vin Passion », amateur de vin mais abstinent pour cause d’incompatibilité médicamenteuse (non, pas l’Antabuse !), m’a envoyé l’e-mail suivant :

 

          « Bien cher frère,

 

          Le révérend Untel, de l’avenue Charles-Quint, dont j’ai fait la connaissance à la rue du Progrès, connaît l’excellence de ta production et il se fournisssait chez « Le Vin Passion ». Il a vidé sa dernière bouteille et me demande à qui s’adresser pour se réapprovisionner.

 

Bien à toi,

Ton frère qui t’aime en attendant ce jour néfaste où il faudra passer chez le notaire, qui mettra fin à notre belle entente ..."

 

   

2. Gérard, sur un ton de suggestion teintée d’un rien de reproche, m’a dit un jour :

 

- « Maintenant que tu as ton site, il faudrait que nous apparaissions, car tes copains bruxellois et tes amis restaurateurs, nous ne les voyons jamais. »

 

Je ne pense pas qu’il sous-entendait qu’ils se fournissaient ailleurs mais il m’indiquait clairement, en bon commerçant expérimenté qu'il est, que nous étions en train de « perdre » cette clientèle-là.

 

 

Mais pourquoi est-il si délicat d’indiquer les points de vente, dirons les naïfs ?

 

Parce que le commerce du vin est très difficile:

. Les marchands sont nombreux : on m’a dit 2.700 enseignes pour un petit pays comme la Belgique, qui compte en plus des centaines de milliers de musulmans observants ne buvant pas de vin. Je n’ai pas vérifié le nombre exact, ni des uns ni des autres.

. Les importateurs directs sont rares. Leurs revendeurs se font une concurrence sans merci, basée sur le prix. Et surtout, les grandes surfaces, nos ennemis jurés (à vous, les consommateurs ; à nous, les producteurs ; à eux, leurs salariés aussi) se sont emparées de 90 % du marché des clients particuliers.

. Enfin, les « cavistes » sont souvent eux-mêmes des amateurs de vin avec leurs préférences, leurs a priori, leurs coups de coeur et leurs mesquineries.

 

Et puis - pourquoi le nier ? - les vignerons sont fréquemment des individualistes à l’amour propre exacerbé, à la fibre commerciale peu développée.

Je ne fais pas exception à la règle.

 

Donc : LISEZ (en ligne ici)  LA PAGE SPÉCIALE QUE

          JE CONSACRE A MES  DÉTAILLANTS EN RÉGION BRUXELLOISE

          ET NOTEZ AU PASSAGE L’ADRESSE QUI SUIT :

 

            Bernard Poulet SA, 118 rue des Béguines à Molenbeek St Jean

 

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Mathieu (jeudi, 29 décembre 2011 14:55)

    En voilà une bonne nouvelle.
    Meilleurs voeux à tous les deux, du Nord sous un vilain crachin et un temps gris qui nous donne envie du Sud....

  • #2

    Thierry Charlier (jeudi, 29 décembre 2011 15:58)

    Ah, le bon temps de la rue du Progrès .... Le commerce de la chair s'est déplace vers la voie XIII !

  • #3

    Luc Charlier (vendredi, 30 décembre 2011 12:50)

    La Via XIII, est-ce celle qui va de la Via Dormitia à la Via Clitoridia ?

  • #4

    Archibald (lundi, 23 juillet 2012 09:56)

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