HONTE Â CHARLEMAGNE !

 

Dans 2 semaines exactement,

pas à côté, la plus belle jeune femme du monde fête ses 21 ans.

Donc, il y 16 ans, elle se trouvait à l’aube de son « école primaire ».

Hier soir, Nicolas (prénom modifié), petit bonhomme de 6 ans très déluré, a passé la soirée chez nous, avec ses parents. Il est bien élevé, vif et .... pourri-gâté.

C’est un amour de gamin espiègle.

 

 

 

Il se trouve, en toute logique, en CP (= cours préparatoire, équivalent de la première en Belgique).

 

Fin de mon introduction.

 

 

Je suis un admirateur de Charles-Quint, qui régnait sur un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Ce grand homme a asservi – avec le concours diligent de la Sainte Inquisition – les sauvages indiens d’Amérique pas encore latine, a enfanté – avec le concours bienveillant d’Isabelle du Portugal, c’est vrai – un des fils les plus néfastes que la terre ait porté et a tenté de réaliser le vieux rêve carolingien de dominer toute la Chrétienté.

A côté de cela, il est né en 1500 dans notre bonne ville de Gand et a favorisé le développement des Gilles de Binche, an achievement ! Il était goutteux – comme moi – et on lui prête cette formule : « Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval ». En ce qui me concerne, l’espagnol est hésitant, mais je m’approprierais bien l’expression.

Enfin, mon frère, le docteur vétérinaire Thierry Charlier, tient sa pratique à .... l’avenue Charles-Quint.

 

Par contre, je ne suis pas grand amateur de Charlemagne, qui régna sur un empire qu’il s’est empressé de partager selon le Traité de Verdun. Il a donc dû trancher et on connaît bien les affres du « trancher de Verdun ». Ce sale bonhomme a asservi les gentils Lombards et les farouches Saxons, puis a enfanté – en plantant son pieu – Louis .... le Pieux. Ainsi apparut le nouveau rêve carolingien de dominer la Chrétienté.

A côté de cela, il est né on ne sait pas quand suite à la perte d’un petit pépin par son père, qui a pris il est vrai un pied énorme avec Berthe, son épouse. Il avait la barbe Fleurie et les côtes de Brouilly et on dit de lui qu’il avait des idées folles, qu’il voulait s’inviter à l’école .... sacré, sacré, sacré, sacré, sacré Charlemagne.

 

Et nous revenons au petit Nicolas.

 

Dans son « journal de classe », la Maîtresse comme on dit en France, le pays des Droits de l’Homme, a consigné les notes que je reproduis ci-dessous. Je vous jure que ceci est vrai et montre, une fois de plus, à quel point CERTAINS (pas tous) enseignants embrassent cette carrière par passion et par vocation.

 

. « Comme les enfants se sont montrés insupportables, je leur ferai bien sûr cours pendant toute la semaine mais ne leur parlerai pas en dehors de ce qui est strictement nécessaire, car ils m’ont beaucoup fatiguée ... »

(NB : les gosses ont 6 ans et nous ne sommes pas dans une cité,

c’est moi qui commente)

 

. La remarque : « Nicolas n’arrive pas à remettre en ordre les éléments de la phrase » a couronné la première tentative.

Au deuxième essai : « Nicolas n’y arrive toujours pas, c’est grave ».

Et enfin : « C’est la troisième fois, j’abandonne ».

 

 

Vive l’école de la République, vive le drapeau tricolore, vive la France !

 

 

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