LA QUIERO A MORIR

Me gusta la Colombiana !
Me gusta la Colombiana !

Mon billet du jour sera schizoïde – donc intéressant diront certains avec raison mais sectarisme – et empreint d’une touche d’excitation sensuelle ainsi que d’un grand agacement.

 

Vous verrez aisément which is which je pense. En même temps, tout ceci reste très futile.

 

1. Le maire d’Astaffort, avec ou sans moustache, est un personnage attachant. Il a du talent, un accent adorable, a toujours protégé sa vie privée et a composé et écrit un nombre incalculable de BELLES chansons françaises, une denrée rarissime. Quand Jean-Jacques Peroni a écrit pour Gerra un pastiche devenu célèbre sous le nom de « La Kâbann’ au Fong du Jârdeing’ », le doux Francis en a été blessé. Pourtant, il s’est confié à l’interview en disant que, lorsque l’humoriste s’en prend aux titres des autres, il trouve cela souvent drôle. Et que donc il suppose que cela vaut pour sa chanson à lui aussi : la classe !

 

Une des plus douces chansons de son répertoire, « Je l’aime à mourir », a été reprise – covered, elle en a de la chance ! – par la belle Shakira. Et cette version (voir ICI), bilingue, nous donne la chair de poule. La voix de la Colombienne monte et descend, ondule, se tortille, comme sa plastique aguichante d’ailleurs. Les paroles en espagnol sonnent bien – cette langue se prête magnifiquement à la ballade – et la pointe d’accent latin pour la partie en français ajoute un charme exotique.

 

 

2. Clara est « bien enceinte ». Mais oui, Clara, la nièce à Christine. Jusque là, rien de choquant ni de bouleversant. Clara est cuisinière, sortie de la prestigieuse école de Saint Chély d'Apcher, et son copain est pâtissier-boulanger-confiseur. Ils sont jeunes. Ils veulent ouvrir une nouvelle boulangerie-pâtisserie artisanale dans un village héraultais de 3000 habitants et travaillent sur le projet, avec l’opposition systématique des banques bien entendu. Le père de Clara – un frère de Christine – est italien d’origine (comme Christine forcément) et sa mère est espagnole. C’est vous dire s’ils sont comblés à l’idée de la venue du nouveau-né, car voilà bien les deux patries de l’enfant-roi.

Et cela me ramène au fil de mon exposé : Clara a choisi un « landau de compétition » au prix de 750 € ! Et ce matin, au cours d’une émission de radio permettant aux auditeurs de passer leurs petites annonces sur l’antenne, on vendait un landau de deuxième main – en bon état paraît-il – pour la coquette somme de 450 € également !

Donc, ce genre de machine, utile pendant quelques mois, atteint effectivement des montants allant de 500 à 1.000 €. Would you believe it ?

 

L’illustration de droite - si jamais vous aviez un doute - de ce billet, copiée d’une « diapositive » - les plus âgés savent encore ce que c’est - remonte au printemps 1991. Elle montre Virginie (alias La Loute) en Virginie – on aperçoit le Richmond State Capitol à l’arrière-plan – dans le buggy avec lequel elle a traversé l’Atlantique et une bonne partie des états du sud à une époque où je n’étais pas encore interdit de séjour sur le sol étatsunien. Cette poussette avait dû nous coûter environ 40 euros.

 

 

 

Est-e que je cède au syndrome VC (vieux con) ?

Non, je pense plutôt que le marketing des vendeurs d’objets

inutilement compliqués (voir BMW p.e.) exerce sur les consommateurs

 des pressions inacceptables.

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Mathieu (samedi, 21 janvier 2012 12:10)

    On doit être de nombreux vieux cons ... Mais dans certaines situations, les enfants (ré-)apprennent vite la valeur des choses.
    Ce qui est rassurant c'est que nos douces ne sont pas non plus des VC, elles ont aussi choisi des secondes mains... sans jeux de mots

  • #2

    Luc Charlier (samedi, 21 janvier 2012 13:27)

    Jeux de seconde main, jeux de vilain !

  • #3

    Michel Smith (dimanche, 22 janvier 2012 14:01)

    Bien dit pauv'con (comme moi d'ailleurs...)