Oui, je sais que c’est un mauvais jeu de mots, d’autant que le gîte proposé par Nadine et Daniel n’a rien d’une écurie. Imaginez un escalier dominant le vignoble, qui mène à un petit balcon. Ensuite, une très grande pièce formant salle-à-manger, séjour et cuisine américaine.
Joignez-y deux chambres et une salle de bain bien équipée. Et les fenêtres donnent immédiatement sur le vignoble, de là en haut.
Mais ce qui nous a menés là cette fois-ci, c’est aussi le désir de découvrir d’autres millésimes du patron. Je vous avais parlé auparavant de cette propriété : Daniel Aujas, aux Fouilouses à 69840 Juliénas. Il a pris sa retraite et ne garde que 3 hectares en production ... gérés par madame bien sûr !
Nous avons dégusté cette fois en succession – non chronologique – le 1993 (encore jeune, foncé et charnu), le 2009 « standard » (un vin solide et plein, avec un peu de verdeur en finale), le 2003 (plaisant, ouvert, à boire) et surtout le 2009 « prestige » issu des plus vieilles vignes. Il reçoit – ça, c’est la touche de Nadia – une bouteille lourde et une nouvelle étiquette : oh, pas encore Rock ‘n Roll mais déjà plus moderne. Ce vin me plaît énormément : foncé, au nez de fruits rouges et noirs (pas de carbonique je crois), et surtout une attaque bien pleine, un milieu de bouche gras (13,8 vol % sans chaptalisation, avec une toute petite entorse aux
13° max. du décret, impensable) et de beaux tannins bien ronds et enveloppés. Quand ma grand-mère me faisait boire du « Moulin-à-Vent », dans les années ’70, c’était un peu cela.
J’espère leur visite prochaine, qu’on s’échange des cartons, car nos collègues pensent « qu’on sent la maturité » dans les bouteilles de la Coume Majou. Tiens, tiens.
Le plus dur fut de redémarrer la Partner (330.000 km), au matin.
Il faisait – 9°C et on avait eu – 17°C la nuit. A la cinquième tentative,
elle a hoqueté, hésité et ... fait bouger bielles et pistons. Sauvés !
Daniel et Nadine Aujas-Cisowski
04.74.04.44.65 ou nadine.cisowski@orange.fr
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