« DE SPAR EN SPAR »

La chef et mon pigeon
La chef et mon pigeon

 

 

 

 

 

Lors de notre escapade ariégeoise, nous avons fait halte au restaurant « Les Sapins »

près du village de Nalzen.

Marie-José Bru y a obtenu le

 « bib gourmand » de Bibendum en 2008 et propose notre Eglise de Coume Majou 2006 depuis 2 ans. Comme toujours, Christine avait su dépister cette excellente adresse perdue au milieu des conifères, mais que tous les locaux connaissent de réputation.

 

 

 

 

 

Méfiez-vous de la petite route qui y mène lorsque, comme cette fois, la neige verglacée recouvre le chemin et garez-vous juste devant l’entrée. Le bâtiment, espèce de gros chalet montagnard, vous invite à fuir les frimas pour aller vous blottir devant le feu de bois.

 

La carte, résolument régionale mais aussi maritime, vous propose une large variété de produits frais et vous les offre en plusieurs combinaisons dans des menus pour tous les goûts. Moi, j’ai relevé tout d’abord les tripes de veau, les pressées de canard ou de truite, les morilles, les escargots aux girolles, le foie gras maison et, du côté mer, une zarzuella pas piquée des bulots et une marée dont le retour vaut bien le détour. Et puis, Ariège oblige, un cassoulet servi chaud-chaud (pauvres cocos) et ... mon plat : un pigeon bien rôti et ses morilles. Renseignements pris, notre adorable colombidé vient en droite ligne des environs de Revel, sans doute de « l’élevage du Mont-Royal » qui sert également pas mal d’autres de nos bons clients. Sinon, le marché de Saint-Girons permet aussi de s’approvisonner auprès du « Colombier des Mariax », autre producteur réputé.

 

Au niveau de la carte des vins – vous comprendrez que cela m’intéresse – elle sera réécrite dans les semaines qui viennent mais propose déjà beaucoup des crus du Sud-Ouest et devrait s’étendre encore un peu « vers chez nous ». Nous qui avions opté tous trois pour du « solide » en plat de résistance (tripes, cassoulet et pigeon), j’ai eu le choix entre le Madiran du Domaine Berthoumieu à Viella, dont je connais les tannins « virils », et celui d’Alain Brumont à Bouscassé. On n’a pas fait dans le délicat, cette fois, et ce fut parfait.

 

Salle pleine, dont une grande tablée festive, en ce dimanche d’hiver et la chef est venue nous saluer longuement en fin de repas, rouge de quitter le piano. Merci à elle pour cet excellent moment.

 

Nb : « sapin » se dit spar (ou sparrenboom) en néerlandais (ainsi d’ailleurs

       que des « chevrons », également Sparren en allemand).

       « Einen Sparren zuviel haben » signifie d’aileurs « avoir un grain ».

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Rich (vendredi, 13 juillet 2012 18:15)

    nice post