TROIS SOMMETS

 

 

                            Π             Le Puigmal                                      Î

                            I                                             Le Capcir avec le Carlit           

                            I                                                   en toile de fond

        Le Canigou au milieu de son massif

 

 

 

 

Les Pyrénées catalanes comportent trois sommets,

 culminant chacun dans un massif bien à lui.

 

 

El Pic del Canigó (2784 m), la montagne sacrée des Catalans, en Conflent, domine toute la vallée de la Têt. J’y suis monté au départ de Vernet-les-Bains en 2003, en compagnie de mon fils Loïc. Cela fait plus de 2.000 m de dénivelée et la descente nous a laissés .... les genoux en compote. On dit qu’on peut apercevoir Barcelone par temps clair. Nous, on s’est contentés de ... la Tour Eiffel.

Son nom proviendrait de la racine indo-européenne « Kan », pour montagne, qui – dédoublée en kankan puis modifiée en kanigan – donne « le mont des monts ». Un French Kankan en quelque sorte ....

 

El Puigmal d’Err (2910 m), avec son arrivée pyrénéenne la plus élevée en France à la Tossa del Pas dels Lladres (2662 m), ouvre sur tout le plateau cerdan, Font-Romeu se profilant à l’horizon nord-ouest. Les pistes, dont beaucoup sont noires, orientées au nord, ne dégèlent que rarement, dit-on. J’aimerais y monter une journée au cours de cet hiver.

Le nom, pléonastique également, vient du catalan « Puig » pour colline, pic et du pré-latin « mal » pour amas de pierres.

 

El Puig Carlit (2921 m), point culminant du département et de tout le Languedoc-Roussillon, voit la Têt prendre sa source à ses pieds. Attention à ne pas mélanger les mots de cette phrase. Il domine toute la série des lacs qui surplombent les Bouillouses et constitue un but de randonnée très recherché pour sa diversité et sa beauté. Je m’y suis déjà fait surprendre par les orages d’été, de survenue très soudaine. Sur l’autre versant, c’est l’Ariège.

Du côté de Porté-Puymorens, on a introduit le mouflon corse dans les années ’60, après l’éradication du bouquetin – indigène. Il s’est développé (des milliers de têtes) au point de devenir un fléau pour les estives à l’alpage.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Monyka (lundi, 01 octobre 2012 07:46)

    Appreciate your details