COUFFOUR: MIEUX QUE MAJOU !

Pour la quatrième fois en 5 éditions, un de nos vins a été retenu par le Guide Hachette. Cette fois, l’édition 2012 a décerné une étoile à notre

cuvée principale,

la Cuvée Majou 2008, vous le savez si vous me lisez.

Mais Serge Vieira, dans son restaurant installé à même les fondations du Château médiéval de Couffour (Chaudes-Aigues), pourtant nouvellement créé, a fait beaucoup mieux.

 

 

Nous lui avons rendu visite pour une dégustation au printemps 2009 – il venait d’entamer la saison car le Cantal se repose sous la neige durant l'hiver - et il a obtenu sa première étoile dans l’édition 2010 du Guide Michelin, après un an d'activité !

 

Nous lui avons rendu visite pour une deuxième dégustation au printemps 2011 et ... il a obtenu sa deuxième étoile dans le Guide Michelin 2012.

 

Nous lui rendrons à nouveau visite – si Marie-Aude et lui veulent bien encore de nous – dans quelques semaines et ..... suite dans le Michelin 2013, je dirai un mot pour lui au Directeur !

 

Plus sérieusement, nous avons eu la chance de nous attabler deux fois chez eux déjà et la distinction est entièrement méritée. Vous savez que, moi qui n’aime évidemment pas la grande gastronomie, je me fais pourtant violence pour honorer mes clients avec les trois sous que le Crédit Agricole ne me confisque pas !

 

Vous me rétorquerez que c’est évident de collectionner les distinctions gourmandes quand on a été le brillant second de M. Marcon et qu’on a remporté le Bocuse d’Or en 2005, ce véritable Championnat du Monde des cuisiniers.

Je ne le pense pas: le Bocuse récompense le talent d’un chef exceptionnel, et la maîtrise de l'artisan. Le Guide Michelin exige en plus qu’on ait la capacité d’un chef d’entreprise et d’un gestionnaire, de la rigueur et de l'imagination. En plus, il récompense la constance et la régularité dans la qualité. 

Je ne veux pas déflorer la surprise, mais vous découvrirez mille et un ravissements en allant vous attabler chez Serge et Marie-Aude - car c’est elle en personne qui vous accueille.

L’étape de la « mise en bouche », évidemment exquise, vous apportera par sa présentation comme un parfum d'Auvergne, près de la chaîne des Puys, des Monts du Cantal et de la pierre de Volvic. Je ne vous en dis pas plus.

Les tables, comme des triangles équilatéraux dont les côtés seraient des segments de cercle et non des lignes droites, dessinent des pétales. Pour bien lisser les nappes, un ingénieux système en tend les flancs, ne permettant aucune ride ni plissement : impeccable.

 

Allez voir par vous-même, c'est un délice pour tous les sens.