RAVI À LA VIE

 

POST-SCRIPTUM (le 12 déc. 2012): comme la majeure partie des media et des chroniqueurs spécialisés, j'ai été victime d'un erreur d'interprétation. Toutes mes excuses. Voir ICI.

 

 

Le sitar s’est tu.

 

Au-delà de la petite guéguerre consistant à savoir si c’est George Harrisson ou Brian Jones qui ont popularisé l’homme de Bénarès auprès du grand public, on rappellera son arrivée sur les scènes occidentales en 1956 déjà, et sa complicité avec Menuhin.

 

Ensuite, il y a eu son apparition au festival de Monterey (1967) et aussi à Woodstock (1969).

 

La vie sentimentale – on appelle comme cela les liens charnels – de Ravi fut très compliquée à suivre, et sans intérêt pour nous. Par contre, elle nous a laissé un premier fils, sitariste aussi, mais disparu en 1992 ; ensuite naîtront Norah Jones et Anoushka Shankar : les deux (demi-)soeurs ont atteint la célébrité.

 

Et le fils de John Coltrane doit son prénom à la vénération que portait le grand ténor à ce musicien hors pair.

 

Un musicien immense s’en va, certes, mais il a fait école.

The show must go on.

 

 

 

A ceux des visiteurs de ce blog qui en ont la possibilité,

 je conseille d’aller écouter le sitar de Michel Andina,

qui tourne régulièrement en Belgique avec le trio Aka Moon

ou avec la formation de Jeroen Van Herzele, Greetings from Mercury.

Magie, mystère, nostalgie et émotion garantis.

 

 

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