DES BOUTEILLES UNIQUES AU MONDE

Christina Martinesa Civaleszka et les 50 cl rosé
Christina Martinesa Civaleszka et les 50 cl rosé

 

 

 

 

Il y a ... x années,

j’ai rencontré Thomas.

Et quelques années plus tard,

j’ai subodoré que Sylvie

pourrait être sa patronne.

Et nous avons échangé des mails .... merci Monsieur Berthomeau, c’est sur ton blog qu’on s’est croisés.

 

 

 

 

 

Fascinant, ce post : on dirait le début de « Guerre et Paix »; vous savez quand l’autre Léon présente les personnages principaux de l’ouvrage ... 80 pages durant. Je ne suis jamais arrivé à lire plus loin. Faut dire que l’alphabet cyrillique me fatigue.

 

Revenons à notre casting – non, pas Sylvie Casting, même s’il existe bien une Laetitia Casta. Sylvie, c’est Mémé Cad, alias la meuf au « Père Roudgé », le chef du Grand Hôtel Prouhèze à Aumont-Aubrac (ex-multi-étoilé à Toulouse et Biarritz).

 

De post en bouteille – cela va aussi facilement que de fil en aiguille – j’ai fini par aller lui faire déguster des pifs, avec la Comtesse Christina Martinesa Civaleszka (ma meuf à moi) et à lui en laisser d’autres : Rosé, Eglise, Casot, Majou, Blanc, Jolo .... Fidèles à la devise du domaine, « on lui en a fait boire par tous les trous ». Elle a aimé, le chef aussi.

 

So far, so good, équivalent anglais de l’expression typique de la Creuse : « Chauffard, chaude goutte » indiquant qu’il faut boire sec avant de prendre le volant. Je vous rappelle qu’on est dans la Creuse.

Voilà donc un excellent client de plus.

 

Hélas, le récit ne s’arrête pas là. Nous avons sympathisés.

Du coup, même si chez nous « Tout client est roi », la mémé Cad pense que le souverain n’est pas son cousin et a des exigences d’impératrice. En même temps, qu’une héroïne de Tolstoï joue à la tsarlette, quoi de plus normal. Mais quand même : elle veut des 50 cl de rosé !

 

Et Christina les lui a promis.

On aurait pu mettre des bouchons en liège dans les cols des bouteilles BVS, cela s’est déjà vu. Mais je trouve que cela a un côté bricolo. En outre, depuis que le personnel d’Aumont sert mes vins, il ne veut plus utiliser de tire-bouchon. Je ne lui donne pas tort.

Donc, on lui a reconditionné du rosé en remplissant jusqu’à la gorge les bouteilles de 50 cl – pour qu’il n’y ait pas d’air en-dessous de la capsule d’une part mais aussi pour que les Fraudes ne nous accusent pas de centilitrage insuffisant. Je n’ai en effet aucun moyen de contrôler le niveau exact - en dehors des mises que fait AMB* pour moi, évidemment - et donc, ici, je suis sûr qu’il y a au moins 52 ou 53 cl dans chaque bouteille. Bon, d’accord, on va peut-être me poursuivre pour « remplissage trop généreux » mais ça serait plutôt une publicité flatteuse.

 

Ensuite, capsule thermorétractable

(eh oui, on est en France et il faut la « Marianne »),

 jolie étiquette et ... le tour est joué.

Tiens Sylvie, tu es LA SEULE AU MONDE

à avoir des rosés 2011 en 50 cl !

 

 

 

* AMB sont les initiales de « L’artisan de vos Mises en Bouteilles », l’excellent Didier Vaquer qui travaille toujours pour moi et sert d’ailleurs aussi un grand nombre d’autres domaines bien plus en vue que le mien. Outre sa compétence, je me réjouis de sa flexibilité et de sa gentillesse. Un jour, on fera un billet sur lui car la MEB est une étape importante dans la vie d’un vin.

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Cadàstrophes (samedi, 17 mars 2012 12:18)

    Hahahaha! Sacré Léon! Perso, les quilles, qu'elles contiennent du blanc du rouge ou du rosé je les préfère en 75 cl, pour adulte donc. Ce sont mes clients qui, eux, préfèrent les petits formats, non pas qu'ils soient mineurs mais tous ont désormais peur du gendarme : dans nos contrées où la délinquence en est à ses balbutiements les petits bonhommes bleus n'ont pas d'autre grain à moudre que de mater l'automobiliste à la jumelle ou l'attendre au coin de la congère (en hiver surtout...) ou du bosquet (aux autres saisons), dégainant l'éthylotest plus vite que l'ombre de Lucky Luke. Les grincheux me diront que l'on peut aussi ouvrir des cols de 75 et les vendre au verre. Ben non. C'est pas pareil. Le client préfère avoir sa bouteille bien à lui.
    Le client est roi et Charlier est bon prince!
    (NB : juste une petite précision, Pépé Cad a été étoilé à Toulouse et Aumont, mais pas à Biarritz)

  • #2

    Luc Charlier (dimanche, 18 mars 2012 06:36)

    Mi scusi, on ne prête qu'aux riches, comme le Crédit Agricole. Je pensais qu'il avait aussi touché du macaron au Miramar.

  • #3

    Robko (vendredi, 01 juin 2012 11:03)

    Thank you for data