LOUP, OÙ ES-TU ?

 

 

 

Venant des Abruzzes,

via les Appenins

et les Alpes italiennes,

 le « Leu » a fait son retour dans le Mercantour en 1992. Depuis ce millénaire, on le trouve également

dans le Massif central

et la Montagne Noire, et enfin dans les Pyrénées.

Les Ariégeois déplorent ( ? )

la présence chez eux des « quatre fléaux » :

ours, loup, lynx et vautour.

 

 

 

 

 

 

 

Dans le Parc de la Maison des Loups à Orlu, près d’Ax-les-Thermes, plusieurs meutes sont entretenues et présentées au public.

 

En septembre 2009, nous sommes allés livrer un client en prenant la route du Col de Pailhères, où se déroulait un rallye automobile de vieilles Fiat 500 et 600, d’Hillman Imp et des petits cigares à trois roues Messerschmitt, les fameux Kabinenroller 175, tout à fait par hasard. Le chemin est très étroit, fait de lacets, et le revêtement souffre des rigueurs de l’hiver ; impossible de s’y croiser de front.

 

Après avoir laissé passer quelques concurrents, nous nous sommes engagés dans la montée et Christine m’a montré un magnifique « chien-loup ».

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un berger allemand : jugez-en sur la photo.

Après avoir rebroussé chemin, nous avons garé la fourgonnette sur le bas-côté et je me suis emparé de la boîte à pixels (par la fenêtre pour commencer). Ensuite, je me suis approché de l’animal ... à pas de loup ! D’abord allongé au soleil, il s’est levé lorsque j’arrivai à 6-7 mètres de lui. C’est alors que j’ai pris une série de photos, sans essayer de « rentrer dans sa bulle ». Il n’a montré aucune surprise ni agressivité, et moi je n’avais aucune intention autre que d’occuper un peu de place sur la carte-mémoire.

 

Il est fort possible, vu la présence régulière du canidé dans cette zone de l’Ariège, que cet animal avait une certaine habitude de l’homme : aucune habitation à des kilomètres à la ronde mais passage régulier de randonneurs et des travailleurs de l’estive – l’altitude approche les 1.500 m à cet endroit, le col pointant à 2.001 m. Vu la proximité du parc animalier, on ne peut exclure qu’il s’agissait en fait d’un individu semi-apprivoisé qui se serait fait la belle.

 

Au bout d’un temps, lassé sans doute, il est parti vers la montagne où il a disparu au petit trop, terminant comme un point à l’horizon.

 

 

 

Magnifique rencontre en tout cas.

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Denis Boireau (mercredi, 28 mars 2012 12:30)

    Il ressemble plus a Canis Vulgaris qu'a Canis Lupus ton bestiau.
    T'as essaye de lui dire "Medor, couche-pas-bouger!" pour voir?

  • #2

    Luc Charlier (mercredi, 28 mars 2012 17:53)

    J’admets qu’il existe un petit doute, vu le comportement « accommodant ».
    Toutefois, l’arrière-train puissant et plus haut que l’avant-main, les yeux, la forme des oreilles, la masse musculaire, la fuite tout au loin vers la montagne et l’absence d’habitation à des kilomètres à la ronde me font croire que c’est un C. lupus. Tu noteras que le deuxième mot prend une minuscule dans la convention typographique. Ce devrait être de l’italique aussi mais les commentaires ne rendent pas cette police.