TIME, GENTLEMEN ...

On reprend le cours du blog après une semaine passée à promouvoir

les vins de la Coume Majou

en Flandre Occidentale.

Nous vous raconterons tout cela dans les jours qui viennent.

Pour l’instant, je m’en tiens à trois nouvelles d’une importance relative pour les lecteurs occasionnels.

1) La Loute de Coume Majou 2011 sera mise en bouteilles lundi prochain et a eu droit à son dernier soutirage cette après-midi : robe pourpre très foncée, nez extrêmement fruité où dominent la fraise des bois et la cerise très mûre, attaque encore vive (dégazage partiel, on fera le dernier ajustement la veille de la mise) et milieu de bouche plein. En finale, les tannins sont serrés, encore un peu secs. Je pense que c’est le meilleur millésime de cette cuvée, grâce aux conditions exceptionnellement favorable de cet été et de son arrière-saison : TOUS nos carignans ont été sensationnels et je me suis limité à ... les laisser fermenter après une période de macération à froid. Il faudra par contre sans doute un peu de patience pour que la matière se fonde, comme cela avait été le cas en 2007. Le millésime que je propose à la vente à présent, 2010, se présente d’emblée de manière plus aimable. Il a aussi un petit degré de moins en alcool.

2) La Loute en chair et en os se prépare à partir en voyage scolaire en Tunisie : 700 € de participation, il faut bien payer le séjour des enseignants qui les accompagnent !.

Bon, sa classe va bivouaquer aux alentours de Tozeur et j’admets que les lever et coucher du soleil sur les dunes mauves de ce bord du Sahel tunisien vaut la peine. L’Algérie n’est pas loin et on se sent déjà presque au Sahara. J’espère qu’elle en percevra le mystère, la mystique et comme un parfum d’aventure. Rose des sables en option.

3) Vos billets préférés sont en danger : l’ordinateur est lent, le logiciel de traitement des images (plus rudimentaire et moins compliqué à utiliser que Photoshop) déconne complètement, des raccourcis apparaissent sur le bureau, spontanément, sans que je les crée et j’ai du mal à quitter certains programmes, qui utilisent toute la mémoire active disponible !!!!

Bon, j’ai défragmenté le disque, me suis offert un petit disque dur externe et ai sauvegardé tout ce qui en vaut la peine, j’ai téléchargé toutes les dernières mises à jour des logiciels importants et ai mis le pare-feu en alerte maximale.

Je ne peux pas faire plus, car je n’y connais pas grand chose et cela ne me passionne pas. Mon fils aîné, Johan, amateur très éclairé – il farfouille au sein des ordinateurs d’une grosse compagnie de location de voitures, c’est son gagne-pain – et mon technicien IT sont en alerte. Après 7 années de bons et loyaux services, il faudra peut-être que je change l’U.C.

Enfin, je suis rentré de voyage avec des courbatures, mal au dos et aux quadriceps, le nez qui coule, le souffle très court, les triceps sans force et des alternances de frissons et de bouffées de chaleur. M’est avis qu’un petit milliard de virions monte à l’assaut de ma pauvre personne.