ENCORE TROIS FOIS DORMIR AVANT DE BOIRE

Le Temple des Délices
Le Temple des Délices

 

 

 

 

...... DE LA COUME MAJOU AU « TEMPLE DES DÉLICES »

 

 

 

 

 

J’ai eu la chance de visiter Pairi-Daiza au printemps dernier, en famille et sous la conduite de son directeur général, M. Eric Domb. Ce juriste de formation, qui a également dirigé l’Union Wallonne des Entreprises, a repris le Domaine de Cambron dans un état peu reluisant – pour ne pas dire de délabrement – et l’a petit à petit ramené non seulement à la vie mais à une magnificence que seul lui avait pu entrevoir dans ses rêves les plus élaborés. Cet escrimeur de talent, compétiteur élégant, s’est ... fendu d’un projet que certains jugeaient démesuré. Il est parti en flèche, n’esquivant aucune difficulté, et a construit, de taille et d’estoc, ce qui est à présent « un des plus beaux jardins zoologiques/botaniques d’Europe ».

La Région Wallonne lui a décerné le label « 5 soleils » et il constitue la deuxième destination touristique du sud du pays, avec près d’un million (802.000) de visiteurs en 2011 !

 

Le jardin réouvre ses portes le 31 mars prochain à 10 heures, jusqu’au 4 novembre, ce qui justifie ce billet. En effet, nous mettons en bouteilles la semaine prochaine la Cuvée Civale 2011, le blanc 100 % macabeu du Domaine de la Coume Majou qui rejoindra la palette qui l’attend, déjà garnie de rouge et du rosé de nos vignes. Mes vins vous attendront au Temple des Délices juste après Pâques.

 

Ce bâtiment d’inspiration thaoïste, construit suivant les méthodes traditionnelles et dont la très spectaculaire charpente constitue comme un firmament, bien haut au-dessus des têtes des dîneurs, abrite en effet un restaurant asiatique de très grande qualité.

Après les potages, c’est une véritable procession de plats que le buffet vous offre. Et tout est réalisé avec des produits frais, renouvelés sans cesse au fil de la consommation. L’assaisonnement est très aromatique et varié, mais pas « hot » pour autant. En outre, ICI on est assis confortablement à table, dans une ambiance feutrée et avec un niveau d’éclairage agréable.

Je n’aime en effet nullement les basses fosses sombres et glauques où l’on se restaure accroupi et les pieds déchaussés, dans des bols trop petits, avec des baguettes de réemploi ou des couverts malléables ! Et le samourai au crâne rasé qui massacre au tranchoir ou à la katana toute votre nourriture devant vos yeux en poussant des cris de kamikaze et en aspergeant le tout de mauvaise sauce au soja ne me convient guère non plus.

 

Mais comme il n’y a quand même pas que la nourriture qui compte, je vous recommande, sur ma propre expérience, d’aller admirer les parties suivantes de ce « Jardin des Mondes » :

 

- Ganesha, avec son Temple des Fleurs

- La baignade des éléphantes

- Les girafes, que l’on peut admirer « les yeux dans les yeux » grâce à un balcon

  surélevé formant belvédère

- L’île aux lémuriens

- Les petits singes-écureuils sur l’île de Madidi

- Les chauves-souris dans leur crypte

- La « Cour du marchand de thé », très harmonieuse, et le jardin chinois

- Les petits poissons pédicures du Dr Yu

- La roseraie aux centaines de variétés différentes

 

Mais bien sûr, les volières restent un enchantement, comme au tout début de ce qui s’appelait alors le « Parc Paradisio » et, point d’orgue, la démonstration d’oisellerie : le piqué précis et élegant du faucon pélerin ; le ballet aérien des milans, ces gracieux voltigeurs grégaires ; l’envol de l’aigle, seigneur incontesté du ciel ; les hiboux, acceptant pour vous de sortir de leur sommeil diurne ; et même les surprenants vautours !

 

En outre, la saison qui s’ouvre va également enrichir le jardin de

« La Terre des Origines », l’Afrique bien sûr avec ses Big Five :

le léopard et le lion, la girafe, l’éléphant et le buffle.

 

Encore plus dans mes cordes, on verra réapparaître la Brasserie, comme au temps des Cisterciens qui occupaient les lieux, à la Vallée de la Source, et on vous proposera en exclusivité la Bière de Cambron. N’oublions pas qu’on est ici en pays de Dendre et que cette rivière, double au départ, se réunit à Ath en un tronc commun pour aller se jetter dans l’Escaut, bien plus au nord.

 

 

Pour une fois, pour plaire à Eric Domb,

je vous autorise une infidélité

aux vins de la Coume Majou !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Masticating Juicer (mercredi, 24 avril 2013 08:26)

    This article was precisely what I was trying to find!