RÉTABLISSONS LA VÉRITÉ

With A LOT of help from my friends ...
With A LOT of help from my friends ...

  

 

En marge de mon billet d’hier

 – bien accueilli ma foi -

remarquez qu’il y a aussi

tous les autres Français ....,

ceux qui supportent les étrangers.

 

A Riberalstadt,

Mme Lepen a obtenu 29,57 %

des suffrages,

 M. Hollande 22,59 % ,

M. Sarkozy 21,90 % et

M. Mélenchon 12,84 %,

les miettes restant aux autres.

On a donc quand même sept chances sur dix de rencontrer un visage

non-hostile en se promenant dans la rue quand on est belge.

 

 

 

Et j’en profite pour mettre à l’honneur – il y a longtemps que je souhaitais le faire – deux personnages qui se sont montrés beaucoup plus que « non-hostiles » envers moi, et ce depuis bien avant mon installation.

 

En haut, 73 kg (je dis ça sans savoir), vareuse bleu foncé : Jean Gardiés

(avec un « é »). Il a créé – après un hiatus car l’entente avec la génération précédente n’a pas toujours été parfaite, si j’ai bien compris – le domaine du même nom au départ entre autres d’un patrimoine sur Vingrau. Actuellement, il dispose d’un chai modèle et d’une maison à la fois élégante, fonctionnelle et « bio » sur les contreforts de Montpins. Il produit selon moi les vins les plus élégants et les plus équilibrés de toute l’appellation, malgré une utilisation systématique de bois, neuf pour une partie importante. Mais voilà, lui, il sait le faire.

Sa cuvée La Torre est mon vin préféré dans l’Agly. Jean a eu la gentillesse de commenter mon projet quand celui-ci balbutiait, et il ne cesse de me prodiguer des conseils et des encouragements depuis.

 

En bas, sans doute moins de 63 kg, polo bleu marine : Jean-Hubert Verdaguer (avec un « er »). Il a créé lui aussi, passant à la vente en bouteille sur base d’un trésor de guerre provenant de son père et des anciens, un nom qui symbolise pour les amateurs l’aboutissement suprême du Rivesaltes ambré de type rancio,

le Domaine de Rancy, à Latour-de-France. Il dispose d’un chapelet de petits bâtiments pittoresques au sein du village, qui lui permettent de compléter et enrichir le stock de ses vieux vins doux, et de produire également un « rancio sec » étonnant et une belle cuvée de rouge « Latour de France ». Il a eu la gentillesse de m’héberger de nombreuses fois dans sa famille avant mon installation, de m’empêcher de commettre des bêtises depuis et n’a cessé de me donner des coups de mains et de me prêter du matériel.

 

Il faut associer à cet hommage – car c’en est un, vous l’aurez compris –

leurs deux épouses (chacun une) : Christine et Brigitte,

deux « fortes femmes » chacune dans son style et

sans lesquelles leur belle aventure n’aurait pas été possible.

 

Sachez qu’on vous aime, ici, même si on a un peu trop de pudeur

 pour le dire bien.

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Berthomeau (mardi, 24 avril 2012 10:18)

    Bonjour Luc,

    Quand j'entends ce que j'entends et vois ce que je vois j'ai très envie de faire mon baluchon et d'émigrer (pas seul bien sûr).
    Merci de me remonter le moral et de me donner l'idée d'une chronique sur les amis de Léon.
    Bonne journée à toi.

  • #2

    David Cobbold (mardi, 24 avril 2012 10:21)

    Bien d'accord sur la qualité des vins de Jean Gardiés, que j'ai découvert récemment lors d'une soirée à Paris : remarquables de fraîcheur et d'équilibre.

  • #3

    Michel Smith (mardi, 24 avril 2012 10:46)

    Eh ben ça rassure tout ça...