TOUT BEAU TOUT CHAUD

En haut à gauche: nous ne nous sommes pas trompé d'endroit / En haut à droite: du schiste noir, vous dis-je ! / En bas à gauche: la Civale visite incognito cette terra pas si ignota /  Et notre Gérard Jacquet départemental se prête au jeu des dédicaces
En haut à gauche: nous ne nous sommes pas trompé d'endroit / En haut à droite: du schiste noir, vous dis-je ! / En bas à gauche: la Civale visite incognito cette terra pas si ignota / Et notre Gérard Jacquet départemental se prête au jeu des dédicaces

 

Christine et moi avons courageusement émergé vers 9 h 30’ ce matin,

après les fatigues de la veille. Un petit déjeuner solide – nous ne savons pas de quoi la journée sera faite et les pigeons bien dodus ramenés de Millau l’aveyronnaise attendront jusqu’à ce soir – nous a calés

et ensuite nous avons rendu visite à nos voisins montnérois.

 

Le ciel fait grise mine mais offre de temps à autre une éclaircie de bon aloi et alors, Méditerranée aidant, la température monte vite.

Nous grimpons les quelques mètres qui séparent notre emplacement de parking de ce qu’on appelle « la cave du bas », une partie des bâtiments de l’ancienne coopérative de Montner, à présent absorbée par « Les Vignerons des Côtes d’Agly » qui ont notamment baptisé une de leurs cuvées Château Montner et, par l’échelle métallique qui s’agrippe à son flanc de béton, nous accédons à la place au centre du village.

Nous tombons nez à nez avec deux personnages familiers : le maître d’hôtel – sommelier de Pierre-Louis Marin, Patrick, tout sourire en ce jour de fête et le communicatif Gérard Jacquet, musicien, animateur radio, boute-en-train de ce coin de terre. Le premier nous apprend qu’il gèrera le chapiteau où vont bientôt s’installer les 180 convives de la « Fête des Salades Oubliées » - moi, je tremblerais d’inquiétude ; lui, ceci n’a pas l’air de l’inquiéter outre mesure ; les pros c’est comme ça ! – et l’autre signe le troisième volume du dictionnaire de parler local qu’il édite depuis quelques années, Le Dico d’Aqui, au milieu des flonflons – sardanisants ou autres – de ses propres compositions (« La radio des Catalans, Les Cadors, El Planxot etc ... »). Apparemment, c’est le second du chef et Béatrice, l'épouse de ce dernier, qui assument la bonne marche du restaurant lui-même aujourd’hui, car bien sûr la table est dressée là aussi. Eh bè, il y a intérêt à ce que Gaz de France ne baisse pas la pression de distribution !

 

Outre la coop, deux caves particulières du village proposent leurs vins en dégustation.

 

Quelques échoppes vendent qui les pâtes de Dan ( ?), qui des charcuteries corses, qui de la vannerie et un peu d’artisanat local. Il y a un stand où vous pourrez toucher de l’ortie (par les foudres de Déméter !) dont la fête aura lieu en juin à Vernet-les-Bains, patrie de mon voisin le chanteur Cali.

 

Mais des salades oubliées ... point.

Où se cache donc mon pourpier, mon cresson des fontaines, mon pissenlit, ma roquette, ma mâche (on dit « salade de blé » en Belgique) ?

Je pense que c’est l’intendance de « l’Auberge » qui a tout rafflé !

 

 

PS : L’articulation informatique de ce blog ne me permettant qu’une seule

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