UN SOUHAIT ENFIN RÉALISÉ

Oh mon Païs .....
Oh mon Païs .....

Depuis trois petites années,

Christine compte Benoît

parmi ses clients.

Benoît ? Oui, Benoît,

le sommelier

de Frank Renimel

à Toulouse.

 

 

Le restaurant, une dizaine de petites tables dans une salle décorée sur le thème du gris et de l’anthracite, se situe rue du Mage et s’appelle ... En MaRge.

Le chef (ex-Guérard, ex-Pourcel, ex-Hérault, ex-Alpes Maritimes ...) signe ainsi une cuisine qu’il décrit comme décalée, le « R » de son patronyme venant s’ajouter au nom du lieu, comme le « Z » de Don Diego sur la panse du Sergeant Garcia.

Ce dernier n’est pas le Gérald de la Pomarède, je le précise : le Sergeant Garcia chevauche des broncos, pas les baquets que l’équipe de feu Colin Chapman a placés devant le quatre cylindres Toyota.

 

Nous, c’est plus calmement que nous essayons de nous asseoir régulièrement chez nos clients. Ce désir se voit limité par des contraintes horaires – les vignerons, cela passe beaucoup de temps dans les vignes – et budgétaires – les nouveaux vignerons, cela essaie surtout de joindre les deux bouts et cela travaille 98 % de son temps pour le Crédit Agricole. Or, Christine doit bien servir 125 très bons restaurants sur une zone située au sud de la ligne qui joint Montauban à Clermont-Ferrand. Il nous faut donc des prodiges d’organisation – et une cagnote renflouée – pour en faire la tournée.

 

Voilà donc pourquoi je trépignais depuis longtemps pour aller m’asseoir près de la rue du Canard, dans le quartier des Carmes.

 

Comme je me plais à le répéter, je ne suis pas critique gastronomique – je n’ai d’ailleurs que peu d’estime pour eux – et même pas chroniqueur gourmand. Pourtant, cette dernière activité, plus décontractée et bon enfant, me paraît à la fois utile (pour les lecteurs) et agréable (pour ses pratiquants). Je ne vous ferai pas de long discours, me résumant à vous expliquer que j’attendais beaucoup de plaisir et de surprises de cette visite – ce qui expose souvent à des déceptions – et que j’en suis ressorti COMBLÉ. Non seulement nous avons très bien mangé, le menu « découverte », mais en plus Christine et moi avons profité d’accords que je n’avais pas encore rencontrés et .... nous avons été très gentiment reçus, un samedi à midi et quart.

 

Pour vous donner l’envie d’aller voir par vous-même, je vous détaillerai l’entrée : un tartare de dorade et de homard breton, agrémenté d’une pointe de caviar des Pyrénées - vous irez surfer pour voir tous les détails – et de « citron caviar » - même remarque, en plus populaire ! -, nappé d’un fumet de crustacés.

 

 

Pour les desserts – nous en avons vu défiler trois au fil des tables –

le chef fait appel à un pâtissier qui travaille à ses côtés.

J’ai pu administrer discrètement mon insuline sans quitter la table !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    u=304959 (lundi, 29 avril 2013 14:57)

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