KIMAPLU 2012 – N° 6

Sur les pentes du Beausset-Vieux
Sur les pentes du Beausset-Vieux

 

 

 

Encore eux !

 

 

 

Eh oui, quand on aime, on ne compte pas !

 

 

Vous avez récemment eu droit à la Tourtine et maintenant, c’est

l’autre « cuvée très spéciale » ,

avec licence to drink, de Tempier :

la Migoua.

 

 

 

 

 

 

Il s’agit ici d’un vignoble tout à fait différent.

Il vous faudra monter sur le coteau du Beausset-Vieux pour le trouver, vis-à-vis du Val d’Arenc et sous la petite chapelle, à quelque distance du Domaine de l’Hermitage. La roche-mère est également faite de Muschelkalk, mais le sol de surface, c’est de l’argile, de l’argile et encore de l’argile : de toutes les couleurs.

On y individualise également une pente appelée La Louffe, qui fut à la base d’une autre sélection portant son nom dans les années ’80.

Moins de mourvèdre (50 à 60 % seulement) dans cette cuvée, et plus de grenache avec même pas mal de cinsault. Elle semble toujours plus « grasse », plus puissante, plus immédiatement jouissive : c’est la bonne « mamma » italienne qui met le coeur en joie et les joues en feu. Et moi, vous avez compris que je suis gai comme un Italien quand il sait qu’il aura de la Migoua et des tannins. En outre, 1988 fut un très grand millésime à Bandol, injustement éclipsé par ses deux cadets mais d’un grand classicisme : droiture, soutien acide, beaux tannins.

 

Pour notre bouteille, la robe commence à évoluer un peu (bouchon impeccable et niveau inchangé). Le nez s’ouvre au bout de 10 minutes de carafe, sur le fruit rouge et la prune bien mûre. En bouche, la Migoua fait la queue de paon, avec son cortège de fruits, d’épices et une finale souple, presque douce (le cinsault donne cette impression). Impossible de ne pas siffler verre après verre.

 

J’ai jadis commis l’erreur d’acheter des bouteilles de 75 cl :

celle-ci était une des dernières.

Il me reste heureusement tous les magnums !

 

 

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