VIANDARD, CARIGNAN ET CAGNARD

 

Nous avons réalisé le 3 avril la mise en bouteille de la version 2011 de notre cuvée La

Loute de Coume Majou.

Comme la demoiselle avait fêté ses 20 ans au cours de ce millésime,

je l’ai baptisée

« Cuvée du Jubilé ». Logique.

 

 

 

Cette fois, la base demeure la vieille vigne de 1922 sur les schistes tout en haut de la Coume Majou, que j’ai complétée par la partie ensoleillée du Rec d’en Cruels, très réduite en quantité cette année mais archi-savoureuse, et par un peu du carignan du Roc Blanc.

 

Je ne trahis pas un secret de vinification en signalant que je sulfite bien mon raisin à l’encuvage (6 gr/hl) et .... très peu par après, tout au plus un petit rajout après les fermentations malo-lactiques. Pour cette cuvée-ci (sans sucre résiduel, sans reste d’acide malique et corsée), je n’ai pas resulfité du tout au moment de la mise.

C’est donc avec intérêt que je l’ai regoûtée ce midi. La planche à découper posée sur la plaque sur feu vous en montre la raison.

 

Un carignan de l’an passé, au rendement inférieur à 10 hl/ha, cela vous donne un peu de couleur .... de la pourpre !

Et un carignan mis en bouteille récemment, sans brusquerie (900 bt de l’heure !), cela vous a du nez : fruit rouge (allant même jusqu’à la fraise des bois), yaourt tout frais ou crème de lait chaud, violette.

En bouche, c’est comme une caresse (presque 15 vol %) et cela ne vous présente aucune aspérité : ça coule ; tout au plus un rien d’accroche tannique en finale.

 

 

Râââ, lovely !

Je vous tiendrai au courant de l’évolution de ce flacon,

qui m’a surpris par sa « buvabilité » depuis le tout début,

dès la malo terminée.

 

 

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