CHOSE PROMISE, CHOSE DUE

Riesling Auslese 1988, Scharzofberg, Egon Müller
Riesling Auslese 1988, Scharzofberg, Egon Müller

 

 

 

 

 

 

On a donc,

fidèle à la promesse

du blog précédent,

entamé l’Auslese 1988 muni du AP Nr. 3 567 142-27-89.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Allemagne étant un pays de logique, vous remarquerez que seuls les deux chiffres entre les tirets changent : il s’agit du même producteur, du même millésime ... mais d’un autre lot soumis à la dégustation avant mise en bouteille.

 

Robe dorée, encore assez jeune.

A l’ouverture, le nez est pour le moins discret. Par après, c’est du miel d’acacia qu’il évoque, mais sans exubérance. On pourrait même le trouver fermé encore.

C’est en bouche que ce vin trouve son charme : attaque très peu acide, milieu soyeux, presque plat et finale faite de caresse à peine douceâtre. Il ne s’agit pas d’un vin très botrytisé, voire pas du tout, mais d’un riesling élégant, avec ses 8 degrés d’alcool seulement.

 

Très surprenant : on lui adjoindrait volontiers une viande blanche en sauce, un ris de veau ou même de la langouste ... enfin, si les Côtes-du-Roussillon se vendait à un prix plus élevé !

 

On ne va pas couper les cheveux en quatre ... mais, le bouchon n’est venu qu’en trois fois, tout pourri au centre et encore sec et adhérent sur les bords ! Il faut dire à sa décharge qu’il a connu le chai de Wiltingen, ma cave à Wemmel (climatisée et parfaite) et puis un caveau trop sec et parfois fort chaud ici.

 

Je vous laisse, il me faut finir la bouteille ....

avant que Christine ne le fasse à ma place !

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    CadàStrophes (jeudi, 17 mai 2012 21:12)

    8 CV c'est bien, mais quid du sucre? Je ne voudrais pas faire mon emmerdeuse mais pour un diabétique l'eau de source serait plus indiquée. Ce n'est pas seulement par amitié que je me préoccupe de ta santé, mais par intérêt : que ferais-je d'un vigneron aveugle et unijambiste? Note que, lorsque je dis à ce vieux con de pépé Cad qui a malheureusement le même pancréas que toi (pour simplifier les pathologies) et donc les mêmes travers que toi il me répond : "tu m'achèteras un chien de traîneau"

  • #2

    Luc Charlier (vendredi, 18 mai 2012 10:58)

    Sylvie, ta question est justifiée. Actuellement, la plupart des tarifs allemands mentionnent les données analytiques de leurs vins (alc, acidité tot et sucre résiduel). A l’époque, ce n’était pas le cas.

    En M-S-R, un Auslese de riesling doit atteindre au moins 83° Oechsle et on ne peut PAS chaptaliser, comme tous les Prädikätweine d’ailleurs. Mais chez EM, ils ont toujours une richesse supérieure aux exigences légales. Je pense qu’on peut tabler sur du 95° Oechsle au moins, ce qui fait (95/4)-2.5 = 21.25 gr/100 ml ou 212 gr par litre environ . Si on en a fermenté 8 degrés (17 x 8 = 136) , il en reste donc sans doute un peu moins de 80 gr/l. Je pense que cela correspond environ à la sensation mais c’est très difficile à dire après tant d’années. Bien sûr, le sucre ne « disparaît » pas, analytiquement, mais sa sensation s’estompe.

    Or, Christine a bu TOUT UN GRAND VERRE de cette bouteille, la gourmande. Il ne m’en est resté que 60 cl environ, donc j’ai avalé une cinquantaine de grammes de sucre à cette occasion (200 Kcal). J’ai adapté mon insuline en conséquence.