LÉON AU-DELÀ DU PÉRIPH., COMME ÉCHAPPÉ DE LA « MONTAGNE AUX SINGES »

Oenopithecus ventripotens (© Carl von Linné)
Oenopithecus ventripotens (© Carl von Linné)

 

 

 

Visitez Vincennes,

son château, le zoo et

sa « Montagne au Singes »,

sa mairie, ses caves et ...

une bedaine en goguette.

Il suffisait de suivre les indications de Monsieur Gougueule et de prendre l’Avenue Gallieni (introuvable sauf à faire trois fois le tour des allées parallèles) au sortir du périphérique à la Porte de Vincennes, pour ensuite s’engouffrer sur la D120 ... qu’ils disaient.

 

 

 

Nous y arrivâmes et le magnifique grand primate que vous observez là sort tout droit, ventre protubérant, non pas du jardin zoologique mais bien d’une dégustation chez un des cavistes les plus pointus de la capitale.

 

Le propriétaire – à l’image du grand Melville, « Appelons-le Francis* ... » - son collaborateur et même le Papa ont apprécié toute la gamme, ainsi qu’un collègue retraité venu prêter main forte ... en passant et par hasard comme il se doit. Les questions ont fusé et je crois que les réponses que Coume Majou a apportées ont convaincu, ainsi que les vins. Il faut dire que les crus exposés sur les rayonnages du magasin « à l’ancienne », comme dans ces épiceries ou drogueries d’antan où on trouvait de tout et où la vendeuse vous donnait un bon conseil en passant (ah, nostalgie !), ainsi que les cartons entrevus dans l’entrepôt adjacent qui accueillit notre séance-test, indiquent qu’on sait de quoi on parle ici. Christine a clairement fait bonne pioche. Il faut dire aussi que l’ascendance du caviste lui donne un avantage certain sur bon nombre de Parigots de souche – comme les champignons : son père est Ruthénois ( = Rodézien à présent, mais on dit parfois « cul blanc ») et donc originaire d’un coin où nous comptons beaucoup de clients, entre le Rouergue, la Truyère, le Lot, les anciennes mines autour de Decazeville, l’Aveyron et même les deux Aubracs (Aveyron et Lozère), tandis que la Maman a vu le jour du côté de Pézenas. Elle est donc « pays » avec Christine. Quant à moi, je me suis régalé à présenter mes vins à des connaisseurs, à les défendre aussi, à expliquer pourquoi ceci et pourquoi cela.

 

Il faut vous dire que nous appréhendions un peu l’acceptation par le milieu parisien de vins de niche comme les miens, clairement méridionaux et « solides », issus d’une appellation de peu de prestige en France. Or, c’est tout l’inverse qui s’est produit. Nous avons été reçus (8 contacts en trois jours) par de vrais professionnels, passionnés et offrant un service à leur clientèle en proposant une gamme originale – même si Mumm, Tariquet ou parfois Mouton-Cadet se rencontraient en rayon, à moitié cachés quand même, comme par pudeur – sans forcément essayer de se battre sur le prix uniquement.

 

Je n’aime pas vendre la peau de l’ours, surtout celui des Pyrénées, avant que le bon de commande ne soit signé, mais je pense que les habitants de l’est parisien auront un point de chute à la rentrée pour venir se fournir en vins de notre domaine. Et je m’en réjouis.

 

Par contre, pour tout le croissant méditerranéen, nous restons fidèle à notre approche et Christine continuera à visiter les restaurateurs exclusivement, jusqu’à Poitiers et Clermont-Ferrand : c’est grand la « Méditerranée ».

 

Son site de vente en ligne commence à cliqueter lui aussi et nous allons d’ailleurs le réactualiser, en vous offrant de réelles promotions, de courte durée à chaque fois mais variées.

 

Et, bien entendu, profitez de l’été pour nous rendre visite au domaine,

sur rendez-vous uniquement (Tél : 04.68.51.84.83). Nous pourrons ainsi vous emmener voir les vignes et - pourquoi pas ? - partager une grillade au soleil.

 

 

*: “Call me Ishmael. Some years ago - never mind how long precisely - having little or no money in my purse, and nothing particular to interest me on shore, I thought I would sail about a little and see the watery part of the world.” (Moby Dick, Entame)

 

 

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