MALÉLÉ, LE RETOUR

Léon Malélé: Chocolate
Léon Malélé: Chocolate

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 17 mai, je vous présentais en vitesse Léon Malélé.

Voici la suite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’achète en principe RIEN à la FNAC. L’idée de Max Théret fut en effet vite dévoyée et atterrit dans des mains ennemies (Pinault, Baroin etc ...). Toutefois, par lâcheté sans doute, il m’arrive d’y faire un tour. Par contre, c’est chez eux que je passe mes commandes : leur organisation est bonne sur ce point et, surtout, je crois que leur marge est « bouffée » par le temps que passe leur personnel à satisfaire ma demande et à livrer le matériel : l’honneur est sauf.

 

J’ai donc payé 12 € le CD Chocolate, dont le vendeur « spécialisé » soul

– tu parles ! – m’a dit : « Je ne connais pas, et c’est sur un petit label. »

 

Voilà donc une galette de 14 plages où on retrouve les sons du Rhodes, du bon vieux Wurlitzer et pas mal de brass section « à la Earth Wind & Fire ». J’adore.

 

Elle commence par un titre bilingue Fr/Engl (You Give Me) à l’intro comme issue d’un harmonica mais je pense qu’il s’agit d’une clarinette susurrée, voire même d’un sax alto joué très haut. La troisième plage (I Will Always Keep My Eyes On You) revisite une voix à la Barry White en un peu moins gras. La quatrième (Week End Of Love) chuchote « ... mon amour tu dors » avec une voix de demi-fausset qui va alors s’enflant. Les numéros 5 et 6 commencent au piano et à la guitare, respectivement : notre Malélé apprécie les intros à un seul instrument.

 

Sur le titre N° 7 (My Muse) c’est une ballade à la voix grave qui se déroule devant nous.

 

Et puis .... patatra, la gaffe, l’irréparable : un titre funky qui s’annonce pourtant bien (Showman) nous assène : « Ce n’est pas du vin que tu vas trouver dans mes veines, I’m a showman ! ». Là, Léon chéri, tu me déçois, car les showmen ont souvent beaucoup de vin qui coule dans leurs veines. Et cette plage est pourtant rythmée, syncopée, délectable.

 

Les morceaux 9 à 12 sont du genre lent, très « soul » et plânants, avec un Your Man qui fait un peu penser aux musiques que Dylan affectionnait avec Kris Kristofferson ou Tom Petty, un côté Gospel en plus.

 

La plage 13 (Turn Around ) remet Earth Wind & Fire en selle, ou kind of.

 

Enfin, le disque se termine sur un cover des Beatles : un Michelle à l’intro originale.

 

 

Cet album ne se livre pas immédiatement, il faut l’écouter 5-6 fois

et avec le volume réglé assez haut.

Mais l’autre Léon possède une belle voix, lui, très plastique.

 

 

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Michel Smith (dimanche, 01 juillet 2012 12:11)

    ça à l'air tellement bon, que je le redirige sur Face de Bouc !

  • #2

    Luc Charlier (dimanche, 01 juillet 2012 13:23)

    Oui, Michel, c’est bon comme un carignan bien mûr !

  • #3

    Cad-uque (dimanche, 01 juillet 2012 13:24)

    Il a raison Smith, faut "montrer" ça au plus grand nombre. Je vais même sélectionner qques morceaux, à écouter doucètement devant une assiette de ris de veau ou un verre de Casot - ou les deux, why "notes"