PAS TRÈS NETTE, LA POMPONETTE

 

 

Je pense que c’était en 1985, M. J Savary avait monté

« La Femme du Boulanger »

 avec Valérie Mairesse dans le rôle titre et .... M. Galabru.

 

 

J’avais eu la chance de « monter » à Paris, pour voir de Pagnol tous les rôles et de la Mairesse .... les fesses. Plusieurs scènes l’exhibaient en effet comme dans une mezzanine – la chambre conjugale – à une époque où la qualité de son jeu se voyait encore « confortée » par la rondeur de ses charmes largement dévoilés, au travers d’une tulle transparente pas trop pudique. Vous voyez que cela marche : je m’en souviens encore.

 

L’autre jour, « flânant » du côté des Batignolles – ça fait chic, non ? – nous sommes tombés nez à nez avec l’affiche du Théâtre Hébertot et avec la pancarte « location ouverte ». Il nous en a coûté 22 € (la place) pour le pigeonnier et nous avons eu le bonheur de revoir Michel Galabru en scène de 21 h pétantes à passé 23 heures !

 

« Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, la voilà la Pomponnette... Garce, salope, ordure, c'est maintenant que tu reviens ? Et le pauvre Pompon, dis, qui s'est fait un mauvais sang d'encre pendant ces trois jours ! Il tournait, il virait, il cherchait dans tous les coins... Plus malheureux qu'une pierre, il était... Et elle, pendant ce temps-là avec son chat de gouttières... Un inconnu, un bon à rien... Un passant du clair de lune... qu'est-ce qu'il avait, dis, de plus que lui ? ... »

 

Bien sûr que tout le monde connaît la tirade par coeur. Bien sûr que Raimu (avec Ginette Leclerc) avait marqué les esprits. Mais revoir notre presque nonagénaire (il est né le 27 octobre 1922 tout de même) dans ce morceau de bravoure fut un réjouissement pour le coeur et l’esprit.

Tiens, 1922, c’est l’année de plantation du carignan qui sert de colonne dorsale à notre Cuvée La Loute ! Ce fut aussi une année de qualité phénoménale sur l’île de Madère, avec des Boal et des Malvasia sensationnelles.

 

Lui : - Dis, c'est pour ça que tu reviens ? Tu as eu faim et tu as eu froid ?... Va, bois-lui son lait, ça lui fait plaisir... Dis, est-ce que tu repartiras encore ?

Sa femme :  - Elle ne repartira plus...

Lui : - Parce que, si tu as envie de repartir, il vaudrait mieux repartir tout de suite, ça serait sûrement moins cruel...

Sa femme : - Non, elle ne repartira plus... Plus jamais...

 

 

Nous savons, nous, que:

« Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie ».

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Patou (samedi, 07 juillet 2012 12:09)

    Je m'en souviens parfaitement, de cette pièce.
    C'était génial...