LE GROUPE DES SEPT A ENCORE FRAPPÉ

On nous signale de source sûre une nouvelle tentative d’extorsion de fonds et d’évasion fiscale entre la région bruxelloise et la zone trans-frontalière catalane.

 

 

Les victimes, un certain Monsieur Lachelès de Montpins, Monsieur Bleudapens de Latour-de-France, Monsieur Septtelle de Canet/Saint-Nazaire et notre informateur habitant à Corneilla, qui préfère garder l’anonymat, ont surpris les agissements des dangereux malfaiteurs.

 

Suivant nos informations, il s’agirait d’un groupe organisé qui se réunit tous les lundis soirs pour préparer ses coups. Ses membres, dangereux car intelligents et apparement sans histoires, occupent tous une fonction de cadre dans le civil, ce qui leur sert de couverture. On dit même que c’est parfois une couette tant ces emplois sont douillets.

 

Cependant, on les a surpris descendant de leur jet privé à l’endroit le plus éloigné de la piste de la Llabanère (de boeuf), avant de rencontrer un mystérieux interlocuteur – on parle même de trois frères dans le crime – au sein d’un camp rocailleux retranché dans la banlieue de Gérone. La Guardia Civil enquête.

 

On a surpris leurs prénoms, même si leurs patronymes demeurent un mystère : Armando (dit « le Grec », on ne sait pourquoi), Pascal (qui posséderait soit une montagne couverte de sapins, soit de toutes ses épargnes, suivant les versions), Charles-Louis (alias « U heeft goed gekozen »), Stéphane (dit « la Taule »), Philippe I et Philippe II, et enfin « Grand Jacques ».

 

L’administration des finances douteuses, ainsi que le Ministère du Travail Bâclé paieront cher toute information à leur sujet.

 

On ne dispose pas d’un signalement précis, mais ils semblent tous souffrir d’une addiction à un liquide tantôt blanc tantôt rouge, parfois entre les deux, qu’ils consomment sans aucune modération. Par contre, on n’a jamais trouvé trace de stupéfiants utiles à l’état, comme la cocaïne, des morphiniques ou des dérivés de l’amphétamine, qui permettent au moins à la PJ de s’enrichir en douce grâce au recel des saisies.

 

On sait aussi que deux d’entre eux arrivent systématiquement en retard et les forces de l’ordre comptent bien sur cette particularité pour les faire tomber un jour.

 

 

Soyez vigilants et rapportez tout indice qui vous viendrait à l’esprit :

les démocraties capitalistes occidentales ne survivent que grâce à la délation.