UN DÉFILÉ ...... STATIQUE

14 juillet 2012, Corneilla
14 juillet 2012, Corneilla

 

 

Ce samedi à Corneilla, c’était également le jour de la commémoration .....

de la Fête Nationale.

En cela aussi,

notre village diffère

de Bamako.

 

 

 

 

L’image que je vous offre a été prise de mon balcon, avec vue splendide sur un « coussin de belle-mère » (Echinocactus) à l’avant-plan. Elle vous présente l’attroupement fort statique devant le monument aux morts du village. On a d’abord entendu une sonnerie lugubre de clairon – la « trompette en uniforme » - puis les accents vengeurs de « La Marseillaise » et enfin un discours, inaudible d’ici et où je n’ai pas reconnu la voix de notre mairesse. Les adjoints étaient là, écharpe tricolore drappant leur bedaine.

 

Vous comprendrez que Léon ne verse pas de larmes pour une commémoration nationaliste.

 

Pourtant, la destruction du bâtiment de la Bastille Saint-Antoine, qui n’a jamais hébergé plus de 45 détenus à la fois et sans doute à peine 800 en tout, me réjouit. Le divin Marquis, qui y écrivit Les Cent Vingt Journées de Sodome (1785), venait d’être transféré avant cet événement. Il ne fut donc pas libéré à cette occasion, dommage.

 

 

«  Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas

Je ne fais pourtant de tort à personne
En n'écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
tout le monde, me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi ... »

 



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