PAS DE VIN NATURE, POURTANT ......

Conserverie Civale ®
Conserverie Civale ®

 

 

 

" Le samedi à Corneilla,

c’est le jour du saumurage ....."

C’est en cela que notre village diffère des habitudes de Bamako.

 

 

 

 

 

 

Ça sent le vinaigre à la Coume Majou. Pourtant, je n’ai pas décidé de vinifier des vins « nature », même s’il est vrai que nous utilisons de moins en moins de sulfites. Pour mémoire, les trois dernières cuvées mises en bouteille

(Civale 2011, Roc Blanc 2011 et La Loute 2011) présentent un taux de SO2 libre inférieur à la limite de détection du laboratoire où je porte mes échantillons

( < 5 mg/l) .

 

Non, l’épicière de Pézilla, le village voisin, qui travaille « Au Jardin de Sandrine » mais se prénomme je pense Marie - je ne sais pas, je lui dis toujours « ma chérie », surtout quand Christine m’accompagne – nous a pris une belle caisse de cornichons de taille moyenne, qui se font immortaliser depuis hier.

 

Ils ont passé la nuit dans le sel et, ce matin, Christine a empoté nos cucurbitacés et le vinaigre dans les Wecks.

 

Ne le dites surtout pas à mon ami Xavier.

Le « Ghinst » et moi pratiquions le système du « pot commun » quand nous partions en vacances ensemble. C’était avant que je ne devinsse un néo-pauvre vigneron. Nos revenus étaient alors similaires et nos dépenses alimentaires offraient un profil voisin ... à l’image de nos panses respectives. Je refusais de mutualiser un seul poste : pickled gherkins, augurken op azijn.... Il en fait une consommation extrêmement abondante et cela aurait conduit à la banqueroute de notre petite cagnotte.

 

Cela me rappelle un épisode cher à mon ex-femme – que je salue ici – de la série « All animals great and small »*. Un vétérinaire y parcourt les Moors du Yorkshire pour vaquer à sa pratique et assurer sa propre pitance. A un moment donné, content de ses services, un fermier lui offre des tranches de lard tellement gras que notre pauvre véto engloutit des bouchées entières d’onions en saumure pour « faire passer » l’écoeurement.

 

Réflexion du Yorkshireman :

« So, you like my pickles, young man.

Me, I like to feel the fat dripping from my chin ....!”

 

 

* Attention, c’est l’épisode, pas mon ex-femme, qui fait partie de la série animalière, quoiqu’elle fût elle-même praticienne, in illo tempore .....

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Patou (samedi, 14 juillet 2012 14:53)

    Relu la série complète des bouquins cet hiver. Toujours aussi délicieux! Dear Mr. Herriot

  • #2

    Xavier GHINST (samedi, 14 juillet 2012 17:06)

    Tu exagéres juste la balance entre les rillettes et l acidite !!!