A MAJOU, ON LUTTE CONTRE LES BACTÉRIES MULTI-RESISTANTES

Microscopie par balayage
Microscopie par balayage

 

 

De temps à autre, je renoue avec mes anciennes activités au hasard de mes lectures :

de Gerald L. Mandell,

pas Johann G. Mendel,

 le moine des petits pois qui causa la ruine des héritiers d’Yves Montand, à Karl Marx,

pas Groucho Marx,

celui qui démissionna de son club avant même d’en avoir été fait membre .

 

 

Cette fois, c’est le quotidien belge « La Libre » qui a attiré mon attention sur le développement d’un phénomène très inquiétant en milieu hospitalier : la survenue de plus en plus fréquente dans les établissements belges de souches de bactéries (provenant du tube digestif, pour faire simple) qui produisent des enzymes capables d’hydrolyser ( = détruire) la classe d’antibiotique considérée comme le refuge ultime en cas de maladie infectieuse acquise à l’hôpital.

Pour les plus curieux d’entre vous, lisez ceci :

 

  

« La bactérie multirésistante CPE se répand en Belgique »

Mis en ligne le 12/07/2012 à 13h54

Les entérobactéries productrices de carbapénémase (CPE) ont fortement progressé en 2012 en Belgique avec 206 cas confirmés, a-t-on appris jeudi du SPF Santé publique. Présentes de façon naturelle dans notre intestin, elles peuvent s'avérer cependant néfastes pour les personnes affaiblies. L'âge moyen des porteurs est actuellement de 80 ans. Au départ, les cas de CPE concernaient principalement les transferts vers notre pays de patients provenant d'hôpitaux de pays à risque comme l'Inde, le Pakistan ou la Grèce. Aujourd'hui, les différentes autorités sanitaires remarquent, outre la fait que toute l'Europe est touchée, que dans 42% des situations, l'infection concerne désormais des personnes ayant eu un récent séjour à l'hôpital en Belgique. Les entérobactéries productrices de carbapénémase (CPE) ont fortement progressé en 2012 en Belgique avec 206 cas confirmés, a-t-on appris jeudi du SPF Santé publique. Présentes de façon naturelle dans notre intestin, elles peuvent s'avérer cependant néfastes pour les personnes affaiblies. L'âge moyen des porteurs est actuellement de 80 ans. Au départ, les cas de CPE concernaient principalement les transferts vers notre pays de patients provenant d'hôpitaux de pays à risque comme l'Inde, le Pakistan ou la Grèce. Aujourd'huie. Et dans 46% des cas, il n'y a même pas eu de séjour récent. "Être porteurs de bactéries CPE n'est pas dangereux pour les personnes en bonne santé", précise Beatrice Jans de l'Institut Scientifique de Santé Publique. "Par contre, pour les personnes en soins intensifs, par exemple, c'est plus problématique. Prenons le cas de patients sous cathéter recevant de nombreux antibiotiques. Les bactéries CPE fabriquent l'enzyme carbapénémase qui décompose les antibiotiques carbapénémase. Cette famille de médicaments est censée lutter contre d'autres infections graves", précise la scientifique. C'est la Flandre qui recense le plus de cas (176), suivi par Bruxelles (16) et la Wallonie (15). L'écart entre régions s'explique, selon le SPF Santé publique, par le fait que la Flandre a connu un "cluster", un pic de cas avec relation réciproque, dans deux hôpitaux. Cela a ensuite entraîné un mouvement de contrôle accru, et de découvertes de nouveaux cas, dans les autres hôpitaux proches de l'AZ Niklaas (Flandre orientale) et l'AZ Sint-Maarten (Anvers). Depuis le mois de mars, le nombre de cas est cependant en diminution, précise le SPF. Pour éviter toute colonisation du CPE dans les hôpitaux et au sein de la population, les spécialistes conseillent surtout de respecter une bonne hygiène des mains et d'utiliser les antibiotiques avec prudence. (DTM)

© BELGA
BRUXELLES 12/07 (BELGA)

 

Mais que fait Madame Onkelinx ?

Allez, camarade Laurette, un petit effort !

Je propose à la ministre de sponsoriser la venue de toutes les têtes pensantes de la microbiologie et des maladies infectieuses de Belgique - beaucoup sont des amis - au Domaine de la Coume Majou 

 

Je raierai volontiers de la liste ceux que je n’aime pas, cela fera de la place quand même. La majorité aiment le bon vin : ils l’ont prouvé.

 

Pour ma part, j’ai déjà entrepris les premières démarches

et me suis assuré du concours d’éminents spécialistes :

voir ICI et ICI, et encore ICI.

 

À SUIVRE.

 

 

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