PALMARES

Au CNS à Ixelles, vers 1974-75
Au CNS à Ixelles, vers 1974-75

 

 

 

Je faisais récemment allusion à de “glorieux” faits d’armes de ma jeunesse, partagés avec mes amis Domb. Marc m’a indiqué qu’il convenait de ne pas laisser sombrer dans l’oubli ce prestigieux palmarès commun. Dont acte.

Rangeant des vieux documents, je suis tombé sur les clichés suivants. On en excusera la pauvre qualité graphique : figurant sur les épreuves, car participant à l’épreuve, je n’ai pas pu prendre ces photos moi-même !

 

 

 

 

 

Vous m’y voyez de dos, et ma riposte – sans doute un dégagement en sixte en entamant une « passe avant » – tombe dans la parade de quarte basse / quinte de mon adversaire, tardive et insuffisante pour empêcher la touche. Vous voyez le pied d’appui (le droit ici) dont seul la pointe touche le sol et ma jambe gauche prête à partir devancer l’autre. Bien joué, Luc !

 

L’arbitre n’est autre que Pierre Raes, qui présidait à « tout le quotidien » de l’Ixelloise-Maison de l’Escrime, le club bruxellois rival du nôtre à l’époque. Il ne m’a jamais fait de cadeau mais j’ai aujourd’hui encore beaucoup d’estime pour son dévouement à l’escrime et pour son énergie.

 

Sur l’autre cliché, je salue mon adversaire – le beau gosse blond aux traits crispés dont j’ai oublié le nom - à l’issue du match. A en juger par l’expression des visages, j’ai dû remporter l’assaut. D’ailleurs, l’accompagnement amical de la jolie jeune femme aux pommettes rondes semble l’indiquer aussi.

 

Il s’agit de Melle Christine Ernould, qui fut plusieurs fois championne de Belgique (au fleuret, car à l’époque les filles ne tiraient que cette arme) et par équipe également, en compagnie de ses deux soeurs aînées, Bernadette et Anne. Cette dernière était, la dernière fois que je l’ai rencontrée, responsable de l'hygiène hospitalière au niveau du nursing à l’Hôpital d’Ixelles où je fus assistant in illo tempore, le monde est petit.

 

Quant à Christine, elle possédait une arme redoutable : un contre de quarte -riposte par dégagement exécuté à la perfection, que lui avait mis dans la main notre maître d’armes vénéré, François Dehez. Elle possédait le même mouvement en sixte, mais c’est plus facile à réaliser pour un droitier et tous les élèves de Maître Dehez l’exécutaient habilement, moi y compris. En dehors de la piste, l’arme redoutable de Christine était son sourire.

 

Elle a par la suite épousé – hélas pour nous tous, ses prétendants ! -

un vétérinaire ayant fait ses études à la faculté de Cureghem,

en même temps que mon frère.

Et le rapport avec le vin, me direz-vous ?

Aucun, Léon n’est pas monomaniaque.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    gus (samedi, 18 août 2012 23:04)

    C'est vrai qu'il y a une vie après le vin et cette belle déclaration d'estoc en est la preuve :posée en temps et en heure!
    Bonne soirée.