PRESQUE LE « DUKE OF CLARENCE »

George, Duke of Clarence
George, Duke of Clarence

 

 

 

Mon billet du jour sera historique,

vineux et humoristique.

Une fois encore, le Taulier nous relate l’anecdote amusante et vendéenne d’un mettekauw retrouvé au fond d’une pièce de

vaisselle vinaire, voir ICI.

 

 

 

 

 

Tout d’abord, je trouve au simien une ressemblance frappante avec Charles Pasqua ; peut-être un effet du bon air de l’Angola ?

 

Ensuite, il nous faut rappeler la mort du « bon » Duc de Clarence, George,

élevé à cette dignité par son frère devenu roi d’Angleterre en 1461,

sous le nom d’Edward IV.

Malgré cela, il trahit la maison d’York en s’alliant au très louche Richard Neville.

La suite est très compliquée tant il est vrai que les roses sont souvent pourvues d’épines. En fin de compte, Edward obtint la décapitation de son frère par un

« Bill of attainder », c’est-à-dire sans le bénéfice d’un procès contradictoire.

Fut-il décapité ? Fut-il assassiné par son cadet, le futur Richard III ?

On pense généralement qu’il arracha le droit de mourir par noyade dans une pièce de vin de Madère, du malvoisie apparemment (Malmsey).

Quoique grand amateur de ces breuvages, et en bons termes avec Raymond Smeyers (« of Madas’ fame »), je n’ai pas eu la chance de goûter cette mise-là.

 

Enfin, anecdote véridique, le facétieux Daniel Aujas, viticulteur en semi-retraite à Juliénas, m’a fait boire un verre d’« eau-de-vie de vipère », straight from the bottle où se lovait bien entendu le reptile. La gnôle était dure et infâme, et deux gorgées ont suffi à me coller une gastrite ; hauts-le-coeur, régurgitations acides et tout le toutim. Beurk.

 

 

 Heureusement, le bôjo du sieur Aujas me plaît beaucoup plus.

 

 

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