VIVE LA RENTRÉE !

Au moment où les têtes blondes – ainsi que les autres couleurs de cheveux d’ailleurs – reprennent le chemin de l’école, je suis très fier de vous annoncer une excellente nouvelle : le Domaine de la Coume Majou sera présent « dans les caveaux », du 14ème arrondissement.

 

 

 

Ceux-ci seront des niches en fait  Nous vous avions annoncé ICI cette première à Paris. Dans le courant du mois de septembre, deux ou trois autres adresses suivront.

 

En effet, nous avons expédié aujourd’hui deux cuvées à M. Jonchères,

des CAVES BALTHAZAR, qui nous a fait confiance.

 

Il s’agit de :

Cuvée Majou 2007 (voir ICI) : ce Côtes-du-Roussillon Villages provient principalement de parcelles de grenache bien mûr, sur les hauteurs d’Estagel pour sa partie la plus sauvage et sur le finage de l’appellation Maury pour sa partie fruitée. Nos carignans sont tous estagellois et ont présenté une magnifique expression dans ce millésime. Quant à ma syrah, je n’en ai qu’une parcelle significative, tout en haut de la Coume Majou, au pied du versant catalan des Corbières.

J’en ai justement dégusté une bouteille la semaine dernière : le fruit, toujours présent au bout de 5 ans, s’allie à des arômes de garrigue (le thym, le léger fumé de la pierre de schiste qui chauffe) et les tannins se domestiquent petit à petit. Il s’agit bien sûr d’un grand vin solaire.

Il réclamera un plat de viande très savoureux mais vous laissera le choix : côte de boeuf, canard de Barbarie, épaule d’agneau (même avec l’ail) et bien sûr les gibiers d’automne dès qu’on pourra les tirer (lièvre, chevreuil et biche tout particulièrement). Enfin, toutes vos daubes et bourguignons feront l’affaire, d’autant que les aspects « écorce d’orange » du vin se marient bien avec la canelle, le clou de girofle, la noix muscade ou la baie de genévrier que vous ne manquerez pas d’y ajouter. J’avoue un faible pour ce vin, qui a aussi séduit mon importateur au littoral belge : il représente de très près l’idée que je me fais d’une grande cuvée de la vallée de l’Agly.

 

Cuvée Jolo 2010 (voir ICI) : ce Vin Doux Naturel d’Appellation Maury Grenat se distingue tout particulièrement par l’expression de son fruit, par la complexité de ses tannins et par la modestie de son degré alcoolique d’une part (16,5 vol %) et de son sucre résiduel d’autre part (env. 85 gr par litre). Nous avons voulu réaliser un produit très vineux et tannique, à l’image des grands portos « Vintage » dont je suis friand, et pas trop une « liqueur ».

Il peut évidemment se boire à l’apéritif, rafraîchi mais pas frappé, et accompagnera idéalement le foie gras frais poêlé, que vous pouvez même déglacer au Maury. Cependant, je vous recommande de le faire glisser vers la fin du repas : fromages à pâte persillée (du puissant Roquefort ou Bleu de Bresse, au plus crémeux Gorgonzola ou la douce Fourme d’Ambert, et même en accompagnement des britanniques Stilton ou Shropshire) et desserts chocolatés vous épateront.

 

Une fois ouvert, ce vin se conserve parfaitement durant 4 ou 5 jours dans la porte du frigo. Après ce délai, il ne « tourne » pas mais perd petit à petit de son fruité, ce qui est dommage. En outre, il est très sensible à la température de service : plus vous le chambrerez, plus il semblera alcooleux et gras ; au contraire, trop froid il paraîtra un peu dur et fera ressortir ses tannins.

 

ADRESSE :

CAVES BALTHAZAR

16 rue Jules Guesde,

14ème arrondissement

01.43.22.24.45

 

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