LES DJEUNS ONT AUSSI TOUT GRIMPÉ

16 Sept. 2012, au sommet (Photo © C. Civale)
16 Sept. 2012, au sommet (Photo © C. Civale)

Comme exposé, Loïc et moi avons fait début août 2003 l’ascension du Canigou

(2784 m) au départ de Vernet-les-Bains (600 m d’altitude), avec nuitée au refuge avant d’aborder la dernière pente vers le sommet. J’avais dix ans de moins mais cela faisait quand même 2.200 m de dénivelée en deux jours.

 

 

Cette fois, c’est dans la douleur que je suis allé au bout de notre deuxième sommet catalan.

 

Sur un coup de tête - « Demain, on monte au Puigmal (2913 m) ! » -, nous avons pris dimanche dernier le chemin d’Err, au fin fond du plateau cerdan, et sommes allés nous garer vers 11 heures au bout de la route qui dessert le télésiège de Las Planes et serpente ensuite sur le piémont jusqu’au Rec de Come Dolce (1994 m), 500 m environ avant la dernière station de traitement des eaux. Ensuite, ce fut tout droit par les sentiers caprins (isards, rares sangliers peut-être ...) et enfin dans les éboulis que nous avons gravi les 1.000 m qui nous séparaient du sommet. Dur-dur. J’ai failli devoir abandonner, hors d’haleine et très tachycarde – grippé toute la semaine précédente – mais par contre les glycémies, contrôlées régulièrement, sont restées splendidement raisonnables au gré de mes petites collations.

 

Christine a eu un petit passage délicat, lié au vertige. Il faut dire que l’à-pic la gêne pas mal et que le sol était très meuble à cet endroit. Moi, c’est plutôt la consommation d’oxygène qui me posait problème, a passé 2800 m d’altitude et en ayant quitté le niveau de la mer le matin, sans aucune adaptation. Stephke avait les jambes en coton lors de la descente – toujours en appui sur les quadriceps pour freiner notre élan – et même Loïc fut heureux de pouvoir s’asseoir dans la fourgonnette ... il était 17 h 30’.

 

Nous avons pique-niqué au sommet, avalé une petite rasade de vieux rhum – avec modération – et même l’herbe séchée de nos prairies, qui devait nous donner un instant de détente supplémentaire, est restée dans le sac !

 

J’avoue que la vendange de lundi matin, au Roc Blanc en plus où les vignes ressemblent à des bonzaïs à cause de la Tramontane, fut difficile. J’avoue aussi que je n’aurais sans doute pas entrepris cette randonnée si j’avais connu par avance sa pénibilité. Il est des moments où la douleur dans la poitrine l’emporte sur le plaisir.

 

Par contre, quelle vue superbe, quel calme, quelle plénitude !

Nous avons été survolés par un monomoteur à hélice et par un planeur, ainsi que par d’innombrables vautours, notamment un vol de plus de trente individus : impressionnant.

 

Il reste le Puig Carlit, par les estanys,

les lacs de montagne, pour que la boucle soit bouclée.

On y pense.

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Patou (mardi, 18 septembre 2012 18:58)

    Bravo les sportifs !!!

  • #2

    s.cadio (mercredi, 19 septembre 2012 12:05)

    Ce mec est totalement fou