AU BORD DE LA BAVE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

======================

 

« Le maire en inscrivit cinq cents; mais faute d’un prompt renfort
Vous n’en verrez que huit avec l’hiver à son fort.
Tant, à nous voir marcher au bord de la Bave,
Les plus chevronnés alignaient leur étrave.
Car la Coume Majou, pour plus des deux tiers, venait d’arriver,
A l’auberge Lou Cantou, où nous nous sommes bien trouvés ....... »

 

 

 

Il y a en effet quelques cinq cents Loubressacois dans ce joli village au bord de la Bave, où Georges Lautner situa son « Quelques messieurs trop tranquilles » en 1973. D’après Madame Cayrouse, l’aubergiste qui fit les beaux jours de l’Hôtel Cartier de Quillan au début de sa carrière, son mari y officiant également en cuisine, l’hiver ne laisse subsister que huit autochtones, dont le noyau dur du personnel du Lou Cantou.

 

Le hameau mérite sans conteste son rang au sein des « plus jolis villages de France » et le coucher de soleil sur la plaine, agrémenté au retour d’un petit coup de chauffage dans la chambre (11° C en cette fin septembre quercinoise), rendirent la visite du bourg inoubliable.

 

Le petit cimetière, où il doit faire bon reposer ...., dévoile trop d’existences qui finirent en 1917.

Parfois, il s’agit d’un frère, d’un père, d’un fils. On les dit « morts pour la France ».

Je crains que ces pauvres poilus ne soient surtout morts pour rien,

comme les Franz, les Sigmund et les Heinz d’en face d’ailleurs.

 

Il dévoile aussi une stèle à l’inscription « Famille Brel ». La toile mondiale nous apprend qu’un Brel y possède un gîte de France. Je n’ai pas trouvé de connexion avec le Grand Jacques de Schaerbeek.

 

Que faisiez-vous là, me demanderez-vous ?

Christine continue sa quête centrifuge des bonnes tables

où proposer notre petite production et je vous conterai demain

pourquoi Rocamadour toute proche a reçu notre visite.