Lui, polo en coton
– même pas du fil d’Ecosse –
couleur canari, bien assorti avec le flutal de velours extensible. Bon chic bon genre mais un peu prolo quand même, Léon oblige. Elle, veste écarlate
- du mohair, s’il vous plaît –sur pantalon foncé.
On n'a pas l'habitude de se voir comme cela, de dos.
Pris séparément, rien ne choque. Mais, côte-à-côte, les couleurs vives ne passent pas inaperçues et, surtout, elles rappellent la senyera catalane, « sang et or ». Heureusement que la sacoche est assortie ... et de bonne facture.
Illustration de gauche : qu’aperçoivent-ils ? On sent toute la curiosité au travers du cliché, voire une once de surprise.
Sur celle de droite : rassurés, détendus, les doigts reprenant le contact, ils reprennent leur progression vers un improbable musée de plein air, dont on vous reparlera.
Un violoniste hollandais à la retraite, septuagénaire,
y entasse depuis plus de 25 ans des oeuvres de sa création
alliant le bois et le métal, tantôt sculptures, tantôt montages.
Le poste à souder réunit ainsi les éléments les plus disparates,
parfois découpés au laser.
A suivre.
Écrire commentaire