LA FAMIGLIA, AUTOUR DES ANNÉES ‘70

Version Civale et version Scola
Version Civale et version Scola

 

 

 

Christine, familiairement appelée

« la Civale » dans mes chroniques,

comme on dirait « la Bartoli »,

dépouille petit-à-petit

des cartons de souvenirs.

Elle a remis la main sur la photo

que je vous dévoile.

Je la reproduis avec sa permission.

 

 

 

 

 

 

On y retrouve toute sa fratrie, dont je n’ai pas rencontré la totalité des membres, ainsi que sa Maman, décédée il y a quelques années, et son Père, qu’elle a perdu lorsqu’elle avait 16 ans. C’est lui qui constitue la branche amalfitaine dans son ascendance.

 

En cette veille de la Toussaint – je ne suis pas sensible à la mélancolie annuelle du cimetière – il me semble que c’est le moment de se remémorer les bons moments de son enfance et les personnes qui les ont partagés. Je lui offre donc cette chronique, pour que l’évocation de son Papa qu’elle adorait, de sa mère avec qui la relation était plus conflictuelle, de sa soeur Cathy qu’elle voit souvent et de son frère Thierry qui vient traditionnellement avec sa famille vendanger une journée à la Coume Majou à la fin septembre lui mette un sourire au lèvre.

 

A l’extrême droite sur la photo, donc tout-à-fait à sa gauche à elle, vous apercevez Christian, un amour de jeunesse qui vit maintenant à Tahiti et qu’elle conserve dans un coin de son coeur. S’il revenait .....

 

Mais je ne suis plus jaloux : l’âge m’a fait comprendre la douceur du passé et les expériences successives m’ont « désappris » le sentiment de possession. Il rend malade celui qui l’entretient et indispose celle qui en est l’objet.

 

En même temps, Ettore Scola – l’autre « grand » du cinéma italien – nous avait livré des images si semblables, et qui racontaient la même chose : « Ambientato nella sua interezza all'interno della casa nel quartiere Prati di Roma, la pellicola è un ritratto poetico di una famiglia borghese, che vive, si evolve e muore tra i corridoi e le stanze dell'appartamento » comme disent les critiques transalpins.

 

 

Un cinéma d’ambiance, donc,

comme ce cliché empreint de tendresse et d’italianité.

N’est-ce pas Cocteau qui disait, en substance :

« Un Italien, c’est un Français ayant oublié d’être triste » ?

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Nathalie (mercredi, 31 octobre 2012 20:55)

    Tiens je ne connaissais pas cette photo ! Elle me sort un peu flue mais j'ai l'impression de me reconnaître à mes 15 ans!

  • #2

    civale (vendredi, 02 novembre 2012 11:44)

    Cette photo vient de resurgir de l'ombre, j'avais 15 ans. Tu sais que la ressemblance est frappante, le caractère aussi, c'est bien comme ça!!!