JAMAIS DEUX SANS TROIS OU UN ÉCRIVAIN PEUT EN CACHER .... LA MÊME

Grandeur plus que nature (Photo © C. Civale)
Grandeur plus que nature (Photo © C. Civale)

 

Je finissais mon brunch lorsque le téléphone sonna.

En effet, un cassoulet (originaire de Villasavary, à une encâblée de C’naudary) nous attend ce soir et j’ai préféré « faire de la place » 

en combinant breakfast et repas de midi.

 

 

D’ordinaire, c’est l’heure où les fâcheux du télémarketing vous tombent sur le râble. Pour une fois, saisi de prémonition, j’ai décroché le combiné.

 

-         « M. Charlier, connaissez-vous le meilleur moyen de ne pas devoir transporter une bouteille ? » s’enquit une voix que je reconnus d’emblée.

-         « C’est sans doute de la boire », répondis-je, car j’ai l’esprit pratique.

 

Et apparemment c’est ce qui est arrivé à la Cuvée Majou 2006 à laquelle je faisais allusion hier (voir ICI). Voilà pourquoi vous devez vous farcir mon troisième billet en si peu de temps.

 

Amélie Nothomb a apprécié le vin, ainsi que ses compagnons de table, et a surtout pris la peine de me le dire. Je vous avais fait part de sa disponibilité et de sa faculté d’écoute, très perceptibles. Les voilà à nouveau confirmées.

 

« C’est le propre des littérateurs », me direz-vous. Je n’en suis pas si sûr, demandez donc pour voir à Paul Léautaud.

 

L’illustration a été capturée à la sauvette sur un bidule de petit format, ce qui ne m’a pas permis de corriger les « yeux rouges ». Son intérêt est de présenter l’affiche très expressionniste réalisée par une lectrice qui est ensuite tombée littéralement dans les bras de la romancière, toutes deux très émues. Certains trouveront cela « kitsch ». Moi, que des djeuns – ils étaient la forte majorité – fassent la file pour aller dire deux mots et échanger deux poutous avec une écrivaine un rien ésotérique, à l’écriture certes vive et moderne mais riche et élitiste dans son vocabulaire, cela me réconforte. Le vieux croûton que je suis préfère l’apologie des états d’âme, l’introspection angoissée et le verbe juste au :

« Ouai, j’te kiffe trop grave. Tè mon keum ! ».

 

Merci de votre coup de fil, Miss Nothomb,

et n’hésitez pas à venir nous voir

lors d’un prochain passage dans les P.O.

Notre modeste « maison de village » y gagnera un bol d’air frais.

 

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