« LIMON DU SILENCE »

Vous prendrez bien un petit four ?
Vous prendrez bien un petit four ?

Je pense que

mon titre aurait plu au

commandant coiffé du petit calot rouge.

Nous avons effectivement dérobé au

monde du silence

cet excellent « limon », espèce dont j’ignorais jusqu’à l’existence.

 

 

Notre ami François a une fois de plus dégotté THE endroit où trouver du poisson frais dans le département, ailleurs qu’à l’accostage des « petits pêcheurs » ...

et ce n’est pas dans la GD.

 

Il s’agit d’une poissonnerie « familiale » de Saint-Estève, au Centre Commercial du Canigou. Cette « zone d’activité » fait plus penser à une banlieue déshéritée du Mid-West étatsunien qu’à notre beau Roussillon, mais l’accueil de Lionel (identité communiquée par le ticket de caisse) est parfait et la qualité du poisson aussi.

Les prix sont ceux .... d’un poissonnier : les produits de la mer sont devenus un réel luxe mais mon toubib – on prononce tou-bi’, ici – me dit que j’ai besoin d’omega-3.

 

Bon, le samedi soir avant la fermeture, le choix était limité. Je m’en moque, je ne mange pas tout le choix à la fois. En outre, il restait cet unique exemplaire de

585 grammes (avant nettoyage) d’un « limon », poisson assez rare de ce coin de Méditerranée que j’ai pu découvrir grâce à cela. Avouez qu’il a fière allure et l’oeil vif.

 

On peut en dire autant de M. le Maire de Calce, Paul Schramm, et de sa compagne Maïté, qui faisaient par hasard « challandise commune » avec nous.

 

Il – mon limon, pas Paul - a pris sur le paletot 20 minutes de cuisson au four, en papillotte, avec un peu d’oseille, trois tranches de citron, un filet d’huile d’olive et poivre + muscade. C’était un poil trop long mais il s’est magnifiquement déshabillé à la cuillère, la chair n’avait pas séché et il ne restait aucune arête en dehors de la centrale ; merci l’oseille.

 

Pour faire bonne mesure, j’ai fait ouvrir deux poignées de vongole (des coques) à feu vif dans une sauteuse, j'ai rajouté le restant de mon oseille hachée menu et mouillée d’un peu de Saint-Véran, et j'ai servi le tout avec une cuillèrée de riz thaï.

Le Saint-Véran fut à la fête.

 

Morale de mon histoire :

de la mairie de Calce à la cave de Majou,

nous fréquentons tous la poissonnerie du Canigou !

 

 

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