PAS ENCORE ROBOCOP MAIS PEUT-ÊTRE DÉJÀ « ROBOTCHEF »

 

 

Ce blog me trahit souvent : pour les archi-féministes,

je ne suis qu’un vil macho;

pour Madame Bruni-Sarkozi, qui aurait mieux fait de la boucler une fois encore, je suis par contre pire qu’Edith Butler ;

pour mes amis « well off », je représente la menace bolchévique personnifiée

et pour les anarcho-syndicalistes que je fréquente

– si, cela existe encore, du moins dans l’esprit -

je suis l’archétype du capitalo-bourgeois réac’.

 

 

Mon frère lit assidument mes billets, quand il ne passe pas son temps à soigner certains animaux de taille petite à moyenne ou à se flanquer par terre en tombant du garrot des autres, généralement plus imposants. Il en a déduit :

UN, que les activités culinaro-pâtissières de Corneilla exigeaient la possession

– donc le vol, si vous voyez mon double raccourci, pragmatique ou proudhonien, suivant la lecture qu’on en fait – d’un robot ménager et

DEUX, que j’étais fâché à mort avec la société Kenwood^®.

 

Quittant mon port d’attache zellikois – courtesy of Dr. P Verhegge, qu’on remercie – il m’a chargé d’un ustensile dont Christine et moi faisons la découverte avec ravissement. En effet, la crise viticole généralisée, mon peu de don pour le commerce, le développement constant de notre modeste domaine et l’inertie absolue de l’organisme bancaire qui nous épaule ( ?? ), nous confinent at home durant le mois qui vient et nous en profitons pour étendre le champ de nos activités fermentaires : brood, banket, pasta’s et tutti quanti. Il n’y aura pas que les poules sur les murs pour picorer le blé dur.

 

Je vous tiendrai au courant des progrès avec les variétés boulangères du genre Saccharomyces, ainsi que ceux réalisés avec la yaourtière, autre grand chantier en cours d’établissement. Quand je vous aurai également confié que nous aurons bientôt (horizon fin 2013) du vinaigre de Maury et que par contre le contrôle métabolique de plus en plus serré que je m’impose porte ses fruits au niveau des Candida spp., nous aurons fait le tour de la question. Je sais que celle-ci vous passionne. 

 

MERCI À TOI, THIERRY !