MERCI SAINT-NICOLAS

Saint-Nicolas était deux, cette année (Photo © R. Sprang)
Saint-Nicolas était deux, cette année (Photo © R. Sprang)

 

 

 

 

 

 

 

Le 4 décembre dernier, en avance de 2 jours,

j’ai reçu mon cadeau de Saint-Nicolas.

Consultez le lien ICI.

 

 

 

 

 

 

Christophe Comes fut un de mes premiers clients roussillonnais et propose depuis 6 ans maintenant la Cuvée Miquelet 2005 à sa carte. Entretemps, d’autres cuvées sont venues la rejoindre.

 

Il est en même temps un de mes rares clients dans le département, car Christine pense, à juste titre, que nous ne devons pas être présents partout et qu’il vaut mieux que seules quelques excellentes maisons nous fassent l’honneur d’être nos ambassadeurs dans les Pyrénées Orientales, tant auprès des réels amateurs locaux – il y en a – qu’auprès des gastronomes de passage, en visite ou en vacances chez nous. Mes vins se prêtent moins – schistes de l’Agly obligent – à une cuisine de bord de plage, vite élaborée, vite oubliée. On pourrait écrire que :

« Non Majou ne convient pas, à Aïoli Playa ! ». En outre, nous ne sommes pas du tout représentés chez les cavistes locaux.

 

Il y a quinze jours environs, la journaliste de la revue Terre de Vins m’a téléphoné pour me demander des renseignements techniques et c’est ainsi que j’ai appris que le chef étoilé avait proposé une recette de pigeon – j’en ai mangé chez lui le jour de mon dernier anniversaire, où j’étais l’invité de ma mère - en accord avec le Maury VDN que son sommelier, Vivien, avait sélectionné : la Cuvée Jolo 2010.

 

Je suis très heureux de cette parution : d’une part, la Galinette est un restaurant dont Christine et moi apprécions énormément la cuisine, et tout le monde partage cette impression. Mais en plus, que l’initiative ait émané du duo chef-sommelier sans que nous ne fussions même simplement au courant est une surprise charmante. Enfin, Terre des Vins est un magazine reconnu et sérieux, pour lequel nous étions jusqu’à présent totalement des inconnus. En effet, mon passé de chroniqueur doublé d’un caractère « entier » m’a valu quelques inimitiés au sein du milieu journalistique français et je ne figure pas obligatoirement au nombre des vignerons qu’il est de bon ton de présenter. Moi même, je ne sollicite pas les revues spécialisées, d’autant que je ne dispose pas des liquidités qui pourraient m’offrir du publi-rédactionnel. En outre, notre domaine est petit, sa naissance est récente et mes vins n’ont pas encore acquis la notoriété des ténors locaux. Enfin, sans fausse modestie déplacée d’une part ni arrogance de l’autre, il existe d’autres Maury qui auraient aussi bien pu « faire l’affaire ».

 

Un grand merci donc à Christophe Comes, à Vivien Antagnac et à Anne-Sophie Thérond. Pour cette dernière, que mon billet constitue une invitation pour elle à passer nous voir, pour découvrir un peu plus les « vins du Belges » et partager la grillade à la vigne.

 

Vous connaissez mon goût pour les anecdotes : en voici une savoureuse.

Il y a un an ou deux, Christine avait rendez-vous pour une dégustation à Pujaudran et, alors qu’elle était en route, le sommelier s’est décommandé avec beaucoup de gentillesse, étant souffrant. Un an plus tard, c’est à cause d’une blessure encourue au rugby qu’il nous a fait faux-bond. Avant-hier, son second de l’époque nous a accueillis avec attention, et je pense qu’il a beaucoup apprécié nos vins, notamment le vieux carignan et nos vins doux. Il avait fait ses classes avec .... - devinez-qui ?- Vivien lui-même, mais nous n’avions pas établi le lien.

 

C’est donc à Perpignan que nous avons réussi à récupérer notre gaillard,

à notre plus grand bonheur, et c’est par le biais de Florian

que nos vins ont franchi la porte du Puits St Jacques.

J’espère qu’il les mettra aussi de l’autre côté de la porte de la cave en 2013 !

 

 

 

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