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Tout a commencé avec Lieve Joris,

dans « Zangeres op Zanzibar ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle y décrit un séjour – imaginé ou imaginaire ? – à Trinidad avec V.S. Naipaul, mais surtout l’évolution de la ville du Caire vécue par Naguib Mahfouz.

 

Naguib qui ? Honte sur moi, je n’avais pas connaissance des écrits du Prix Nobel de Littérature 1988. On corrigea bien vite (Passage des Miracles, Les Mille et une Nuits), ce qui nous mena aussi à Albert Cossery, qui écrit en français, lui.

 

Devant mon intérêt pour ce genre de romans, le libraire qui tient ce rayon chez Torcatis m’a conseillé d’autres recueils dans la même collection de poche, Babel chez Actes Sud. Ce furent donc Alla El Aswany (J’aurais voulu être Egyptien, Chicago, l’Immeuble Yacoubian), le Libanais Rachid El-Daïf (Qu’elle aille au Diable, Meryl Streep) et l’Iranienne Sorour Kasmaï (Le Cimetière de Verre) qui est sa propre traductrice. Et ce fut notre Gamal Ghitany, d’abord avec son « Impasse Zaafarâni » et maintenant l’implacable « Zayni Barakat », son premier roman publié en 1985. Je ne vous dévoilerai pas la trame et ne suis pas sûr d’avoir bien saisi son propos : je ne sais rien du Moyen-Orient d’aujourd’hui. Il suffit de dire qu’il décrit Le Caire, alors (et maintenant) et les couloirs sombres du pouvoir.

 

Pour moi, ce bouquin vaut par la qualité de sa traduction – non pas son exactitude linguistique, je ne parle pas un traître mot d’arabe, mais bien le style de son français -, l’ambiance qui y règne et son cynisme omniprésent ... vous savez combien je le partage.

En tout cas : à lire absolument.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Thierry Charlier (lundi, 10 décembre 2012 19:03)

    Avant qu'elle n'aille au diable, Merryl pourrait-elle s'arrêter avenue Charles-Quint ?