LE DÉBUT DU MONDE

Très peuple, quoi !
Très peuple, quoi !

 

 

 

 

 

 

Apparemment,

la fin du monde attendra

encore quelques jours,

au moins jusqu’au 21.

Pour moi, ce sont les

deux personnes

illustrées ci-contre,

alors qu’elles assistaient

au mariage

d’un ami très cher,

qui en ont été le commencement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  Quand vous flirtiez en ce temps-là,
Vous vous touchiez du bout des doigts.
La pilule n'existait pas.
Fallait pas jouer à ces jeux-là .... »

 

                                        chantait Nicolas Peyrac, un presque carabin lui-même.

On ne va pas se lancer dans une apologie de la paternité/maternité. Il s’agit juste d’une photo amusante.

 

Mon père s’en est allé au printemps 2011. J’en garderai l’image d’un homme à l’intégrité presque caricaturale : il était l’honnêteté personnifiée. En contrepartie, il était très maladroit de ses dix doigts (et de ses orteils aussi, mais cela se remarque moins en société) et disait par principe « Non » à tout, avant de faire amende honorable par après s’il s’était trompé.

Drôle de type : comment ma mère l’a-t-elle supporté pendant 60 ans ?

 

Ma mère s’en ira le jour de la Fête des Mères de l’année ........... * , comme par un pied de nez. (Remplissez les cases marquées de l’astérisque)

Elle possède la mauvaise foi qui caractérise son sexe mais jouit d’une adresse manuelle jamais démentie, même si l’arthrose lui rend la dextérité douloureuse : elle opérait bien, jouait bien au tennis et était une pianiste de talent.

Elle explique comme ceci sa patience envers son mari :

« Toute ma vie, il a su me faire rire ! ».

 

Moi, qui les ai retrouvés à l’adolescence

   c’est ma grand-mère qui m’a élevé pendant mes années d’enfance  –

je me demande comment je les ai supportés durant toute cette période.

Pourtant, pendant un bon tiers de mon temps,

j’étais un individu doux et soumis, pondéré, calme à l’excès.

C’est vrai, j’avais des nuits très paisibles ....

 

 

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