TROIS BILLETS SINON RIEN (III)

Bonne pâte ...? Peut-être.
Bonne pâte ...? Peut-être.

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre « trêve des confiseurs » emprunte les traits d’une « paix des banquiers ».

Comme nous sommes plutôt « légers d’argent »,

pour reprendre l’expression

de Georges Brassens,

c’est du « fait maison »

qui rejoindra le sapin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Christine – que vous apercevez dans ses oeuvres « vatelesques » -

remplit les bourses de ses proches. Cela ne veut nullement dire qu’elle nous gonfle, mais bien qu’elle confectionne des petits sachets pleins de biscuits et gâteaux pour « les petites », qui mesurent 3 mètres 53 à elles deux !

                       

Nous avons récupéré grâce à la complicité retrouvée d’un chasseur du village une magnifique « rouelle de cerf » * de près de 3 kilos, qui constituera la pièce de résistance du repas de dimanche. En effet, nous célébrons la Nativité avec un peu d’avance, car notre joie aussi se veut prématurée : « Angelus Domini nuntiavit Mariae », moi je veux bien. Mais un peu plus tard : « Et concepit de Spiritu sancto », j’ai plus de mal à le croire.

 

* une rouelle désigne une coupe transversale au niveau du gras de la cuisse, en conservant le fémur. Cela correspond à une tranche de gigot chez l’agneau. On prononce « cerffeú ».

 

Je me suis mis en demeure de tailler cette tranche de gigot en autant de « tournedos » et de les faire simplement prendre sur le grill. La bête a été dûment saignée après qu’on l’eût récupérée, puis soigneusement éviscérée, mais je ne la fais pas mariner. Je ne connais pas de cas de trichinose chez cet animal et l’échinocoque n’est pas endémique par ici ... je me plais à le prétendre. Quant aux « ténias de base », il ne me font ni chaud ni froid, sauf quand je les évacue !

 

Enfin, les boissons de nos agapes sortiront tout droit de mon stock, sauf le crémant de l’apéritif (Brut du Domaine Gilg à Mittelbergheim) : Cruels « deu mil wit » avec le foie gras, Cuvée du Casot, 2008 également (16,3 vol %), pour dompter le ruminant et une des dernières bouteilles de Cuvée Jolo 2009 sur la bûche aux marrons confectionnée par la Civale, crême de marrons comprise.

 

Vous voyez, âmes sensibles, au Domaine de la Coume Majou

nous savons prendre soin de nos dindes :

on ne les abat pas ... pour Noël !

 

 

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