DES PREMIERS CRUS SINON RIEN

Matez bien le cru
Matez bien le cru

 

 

L’autre soir, le 

« Cercle des Amateurs de Vin »

d’Epinay-sur-Orge m’avait convié

à présenter une mini-verticale

de la Cuvée du Casot

à l’issue de leur réunion mensuelle.

 

 

 

 

Avant cela, leur thème du jour – and now something totally different – portait sur les vins de la Côte de Nuits. On a vu de tout, des « Côtes » aux premiers crus de Nuits, Chambolle et Vougeot, étalés sur plusieurs millésimes.

 

Je remercie mon ami Denis Boireau – l’animateur principal de l’association – et son poteau Jean-Michel André, spécialiste en maladies vasculaires mais surtout trésorier du club (héhé !), de m’avoir donné l’occasion de refaire une petite immersion dans le pinot noir. Je crois que cela faisait bien douze ans que je n’avais plus plongé ainsi dans le versant ouest de la N 74, Domaine de la Coume Majou oblige.

 

Je ne vous parlerai pas d’un « Hautes-Côtes » de 1998, qui était sans doute fruité et succulent lors de son achat mais qui n’avait gardé que des tannins âpres et l’alcool de sa chaptalisation à présent. Nous avons aussi bu un vin de 2003, je ne sais plus lequel – je ne prends plus jamais de notes, à cause de l’usure du temps – surprenant de fraîcheur en dépit de son millésime.

 

Par contre, nous avons eu trois très jolis vins :

 

Au Domaine Felettig de Chambolle-Musigny, il s’agissait je crois de leur 1er cru « Les Charmes » dans le millésime 2008 (2007 ?). Une belle robe de pinot et un nez à peine un peu trop boisé à mon goût – mais cela peut encore se fondre – doublé d’un fruité admirable. La bouche est harmonieuse et souple, avec un soutien acide parfait. Un vin suave et subtil : du Bourgogne comme je les apprécie.

 

Au Domaine François Legros de Nuits St Georges, nous avons goûté un Nuits 1er cru « En Bousselots », situé tout en haut du coteau, à côté des Chaignots dont nous parlerons prochainement (voir la carte). Evidemment moins de finesse, et un côté un peu « viril » pour ce 2007 plein et enjôleur.

Nous avons aussi eu un Vougeot « Les Cras » 2007 : un tout autre style, élégant mais peut-être un rien trop discret. En tout cas bien supérieur à l’énorme majorité des Clos de Vougeot auxquels j’ai pu porter les lèvres tout au long de ma chienne de vie de chroniqueur oenologique . Les vins de la commune sont heureusement moins soumis au hype que ceux d’entre les murs et les vignerons doivent donc faire plus d’efforts. Tant mieux.

 

Voilà : si ma mémoire ne m’abandonne pas, mon souvenir de cette soirée s’offre à vous. J’ai décidé de ne plus JAMAIS critiquer le vin des autres publiquement, sauf quand il y a tromperie manifeste de la clientèle, car je suis à présent juge et partie. Vous ne lirez donc sur ce blog des commentaires qu’à propos de bouteilles qui m’ont plu.

 

On peut me réinviter un vendredi soir, d’autant que les « petites crasses »

préparées par les membres pour se sustenter étaient excellentes.

J’ai personnellement abusé des gougères,

d’un cake aux champignons et à l’huile d’olive,

d’une terrine-maison,

de rillauds d’Anjou (version plus maritime du rillon tourangeau) ....

Stop : geene ziever meer !

 

 

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