LE VENT FRIPPON

Même l'horizon bascule sous l'effet du vent !
Même l'horizon bascule sous l'effet du vent !

Hier soir, vers 20 heures, j’ai croisé une colonne

de camions de pompiers faisant route

vers les Albères,

gyrophares allumés.

 

 

 

En fin d’après midi, nous étions allés prendre l’air, c’est le cas de le dire, sur la jetée de Collioure : difficile de rester debout dans les bourrasques et pas un seul indigène en vue. C’était un temps de Belge et l’Héraultaise ne lâchait pas ma main, craignant les lames qui battaient le môle comme un diablotin craint le goupillon de Mgr Barbarin.

 

Au retour, j’ai téléphoné à « mon » José pour fixer le programme de la semaine. Comme un brouhaha festif formait l’arrière-plan sonore de la conversation, j’ai vite compris qu’il était .... chez les pompiers. Oh, la médisance, ces jeunes gens dévoués ont bien le droit d’enrichir Pernod-Ricard !

 

En fait, il faisait partie de la colonne croisée et filait en renfort de l’effectif déjà déployé au Cap Peyrefitte hier après-midi (voir ICI), où un incendie faisait rage, attisé par le vent.

 

Bon, je me moque gentiment des « ambiances » de ce corps lorsqu’il se divertit. Il ressemble alors comme deux gouttes d’eau d’auto-pompe à un groupe d’amateurs de rugby en goguette – ce sont d’ailleurs souvent les mêmes – mais il faut reconnaître qu’on leur doit beaucoup, ici dans notre région. Tant les professionnels – sérieux et formés à la perfection – que les volontaires qui les renforcent – enthousiastes et d’un dévouement admirable – abattent un boulot fantastique. Merci, messieurs.

 

Tiens, même que j’achète leur calendrier chaque année

alors que Pirelli ne m’envoie plus le sien,

que celui de Playboy est trop cher et

que l’almanach de la paroisse ne contient plus de photo

des petits chanteurs à la croix de bois, sur ordre de l’évéché.

Je les aimais bien, moi, ces gosses, sauf quand ils chantaient !

 

 

 

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