NICOLE ... RECONSTRUITE

Quelqu'un de bien
Quelqu'un de bien

 

 

 

Ce blog terminait l’année 2012 sur une note triste.

J’en sais plus aujourd’hui,

après la tournée du facteur.

 

 

 

 

 

Nicole Werbrouck avait bien trois filles, Dominique, Frédérique et Annabel, qui ont eu la gentillesse de réagir à mon billet.

 

Elles avaient bu ensemble une bouteille que j’avais apportée, en passant, lors d’une brève visite à Auderghem. Et il paraît qu’une petite photo d’un cinquantenaire perdu au milieu d’une parcelle de vignes avait sa place parmi d’autres sur les rayons de la bibliothèque.

 

Je ne trahis pas un secret médical si je vous dis que Mme Werbrouck souffrait d’asthme bronchique, il suffisait de l’entendre pour s’en apercevoir. Lors d’une crise plus violente, elle s’est injectée elle-même une médication que les asthmatiques sévères connaissent bien. Celle-ci a provoqué une arythmie cardiaque fatale ...

 

Un glissement de terrain, m’écrit une de ses filles.

 

« Nic » - moi, je ne l’appelais pas comme cela – était en parfaite santé pour le reste, à 72 ans, et pratiquait une séance de natation quotidienne. Elle consacrait beaucoup de temps à ses petites-filles.

 

 

Je souscris entièrement aux quelques mots

du faire-part qui témoigne de ce que :

« ... elle nous a aidés à chercher un chemin vers la liberté intérieure ... ».

Pour moi, je suis content qu’elle soit partie elle aussi sans souffrir

sur une voie de liberté, sans plus jamais avoir le souffle court,

même si pour ses proches ce fut sans doute beaucoup trop tôt.

A Corneilla, on peut maintenant commencer le deuil

en connaissance de cause.

 

 

 

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