LA PASSERELLE DES BARQUES DÉBARQUE À NARBONNE

Après « bien bon deux ans » de polémique,

j’ai pu immortaliser hier

la nouvelle

« Passerelle des Barques ».

Municipalité contre opposition, « Jeunes UMP » - un oxymoron dans l’esprit si vous voulez mon avis – contre progressistes, même les prestations en demi-teinte du Racing (pour les estrangers, l’équipe de ProD2 de la ville) passaient au second plan devant le démantellement de l’ancienne passerelle et la destruction possible des platanes des deux côtés de la Promenade des Barques (berges du Canal de la Robine au niveau du Cours Mirabeau et du Cours de la République).

Toujours est-il que la nouvelle structure - 4 m 80 de large pour faciliter l’accès aux moins-valides, puisqu’on ne peut plus écrire handicapés - existe à présent, dans l’enfilade du Pont des Marchands, un des rares ponts habités existant encore en Europe. Elle a apparemment été légèrement décalée et occupe l’emplacement exact de l’ancien Pont Ste Catherine, que je n’ai pas connu (ni la sainte ni son pont). Moi, je lui trouve belle allure dans son dessin épuré et on verra lorsqu’elle sera à nouveau couverte de jardinières. Enfin, j’espère qu’il en sera ainsi, les horticulteurs et les guêpes aussi. Nous sommes en train d’écrire une lettre commune au préfet de l’Aude à ce sujet : « Le Manifeste du Parti des Fleuristes ».

Rassurez-vous, on ne touche pas – pour l’instant – au Pont de la Liberté, qui donne accès aux Halles. Mais, cela fait un pont que les Européens n’ont plus réellement accès à la liberté, me direz-vous. Moi, je pense que c’est depuis le plan Marshall, mais ceci est une autre discussion. Il est amusant de constater que la rue Emile Zola, sur une berge, et la rue Victor Hugo, sur l’autre, le côtoient. Je n’accuse personne.

«  .... Chantent tous les beaux jours
A jamais enfuis
Et comme les bergers
Des montagnes de France
Chantent la nostalgie
De mon beau pays

Loin d´elle, loin des ruisseaux
Loin des sources vagabondes
Loin des fraîches chansons des eaux
Loin des cascades qui grondent
Je songe, et c´est là ma chanson
Au temps béni des premières saisons .... »

Il savait écrire, le bougre !