Un homme poussant une
charette à bras
remplie de rondins
arrive à contre-jour.
Il s’écrie : - « Attendez,
je viens de suite ».
Nous venions de nous arrêter au bord de la D 119, un peu au sud de la curieuse grotte qui laisse passer la route à hauteur du Mas-d’Azil. Ayant laissé filer l’heure du déjeuner, je souhaitais néanmoins grignoter quelque chose.
A son invitation, nous avons poussé la porte du magasin. Dans l’arrière-boutique, on apercevait des chariots couverts de pâtisseries. C’est la spécialité aux pruneaux qui fut retenue : un bon choix comme la suite nous le montra.
Je vous renvoie à un article de journal (ICI) pour plus de détails. Nous, on peut témoigner de l’amabilité de Michel Mauret et du caractère succulent de sa confection : la pâte est solide et bien cuite, entre la consistance d’une pâte feuilletée et celle de pâte bourgeoise, un peu comme les tartes aux cerises couvertes de Wallonie, avec du sucre cristal par au-dessus. La farce, des pruneaux savoureux, encore bien humides et moelleux, forme un appareil cohérent et appétissant. Les fruits ont macéré dans l’alcool.
Le boulanger confectionne entre 40 et 150 pièces par jour d’après le journaliste, pas mal pour un hameau qui comptait 95 habitants au recensement de 2010. Il les revend aussi à des pâtissiers de Foix ou Pamiers, allant même jusqu’à Toulouse. On dit que les vignerons en transit constituent une part significative de ses revenus.
Nous, c’est le rayon de soleil sur la devanture et son aspect accueillant
qui nous ont fait nous arrêter là, autant que la fringale.
Une adresse à retenir : Les Croustades de Clermont (F-09420).
On vous y sert de 7 à 19 heures.
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Cheron (samedi, 10 juillet 2021 19:39)
Bonjour
Merci de me donner le nom des pâtisseries sur Toulouse ou Pamier.
Car Clermont est loin de moi.